Maxime Agut : « Ça tire le niveau français vers le haut »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Maxime Agut n’est pas passé loin d’une première victoire sous ses nouvelles couleurs de l’AVC Aix-en-Provence, ce mardi, sur les hauteurs de Tourtour. Mais c’était sans compter sur le surprenant Célestin Guillon (Laval Cyclisme 53) qui s’est finalement imposé sur ce troisième acte des Boucles du Haut-Var (voir classement). Le néo-Aixois, 22 ans, natif de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et résidant désormais à Lourdes (Hautes-Pyrénées), préfère tout de même retenir avant tout le positif de cette journée de course. Entretien.

DirectVelo : Tu n’es pas passé loin de la victoire ce mardi !
Maxime Agut : Je me suis retrouvé dans la bonne échappée dans le final. Quand j’ai vu qui était là avec moi, j’attendais plutôt les gars du CC Etupes (Vojtech Sedlacek et Léo Vincent, NDLR) et Hugo Toumire (VC Rouen 76) qui semblaient assez costauds. Sur la montée finale, c’était chacun son tour, à celui qui pouvait attaquer ou contrer.

Mais finalement, tu as été surpris par Célestin Guillon...
Une fois qu’on a pu rentrer sur le coureur de Vaulx-en-Velin (Antoine Grand, NDLR), le coureur de Laval a contré et j’ai buté. Je suis resté à cinq secondes. Il est sorti dans les deux derniers kilomètres… Je n’ai jamais réussi à rentrer, c’est dommage. Je ne m’en contente pas forcément (2e à l'arrivée, NDLR), mais je ne suis pas non plus mécontent. On a fait l’Essor basque les deux derniers week-ends et ici, on court chacun notre tour au club. Ça permet de motiver le collectif et de bien lancer cette saison.

« CE SERA DU QUALITATIF »

Tu peux déjà enchaîner les jours de course et par les temps qui courent, c’est un certain luxe !
C’est important de courir, on prend du plaisir à enchaîner face à deux plateaux différents. On se sent privilégiés car peu de clubs ont pu doubler l’Essor basque et les Boucles du Haut-Var. C’est plaisant, on en profite. Les prochains gros objectifs seront Le Poinçonnet-Limoges et Bordeaux-Saintes le lendemain. Puis on aura quelques autres courses pour essayer de compléter le calendrier, et ensuite le GP de Saint-Etienne et Annemasse-Bellegarde. On va sûrement se contenter de courir tous les quinze jours mais à la limite, ce serait déjà ça de pris. Ce sont de belles courses, ce sera du qualitatif.

Comment trouves-tu ces premières courses de la saison dans ce contexte si particulier ?
Tout le monde veut marcher fort sur le peu de courses qu’il y a. Le niveau est donc vraiment élevé et c’est compliqué de marcher fort mais ça tire le niveau français vers le haut. Il n’y a pas de courses faciles ou de petites courses. Ici, il y a un gros plateau. Je ne connaissais pas Tourtour ni les Boucles du Haut-Var. C’est un parcours bien vallonné. Il y a une belle vue ici (en haut de Tourtour, NDLR). C’est cool, ça change. Je préfère quand ça monte et que c’est dur. À l’Essor, c’était compliqué avec des gastros, des maladies dans l’équipe… On revoit le jour niveau ambiance ici ! On arrive à se trouver, on cherche des automatismes. Ce sont de bons débuts.

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