Romain Feillu a lancé ce samedi une seconde carrière. Après avoir arrêté la compétition fin 2019, l’ancien coureur de St-Michel-Auber 93 était au départ des Boucles de l’Essor, première manche de l’Essor Basque. “C’est excitant quelque soit la course. Il fallait frotter pour faire sa place. J’adore ça”. Au sein du peloton, l’ancien maillot jaune du Tour de France ne voit pas la porte s’ouvrir plus facilement de par son palmarès. “Je ne suis pas sûr qu’ils me connaissent tous", sourit le sociétaire du CC Périgueux Dordogne.

Avec une épreuve Elite Nationale disputée sous une pluie battante, il s’est vite retrouvé dans le vif du sujet. “Il y avait un peu d’appréhension au départ après un an et demi sans avoir couru en peloton, reconnaît-il. C’est complètement différent de l’entraînement. Il y avait de l’excitation et de la peur, avec cette météo. J’ai eu froid, comme beaucoup”. Il a terminé la course avec des crampes. “Le niveau était bon, avec des belles équipes comme le Vendée U et le Team Pro Immo Nicolas Roux. Mais avec la météo, on est en dessous des watts de l’entraînement. Le froid, c’est paralysant”.

TIRER LE GROUPE VERS LE HAUT

Romain Feillu est arrivé au Pays basque en bonne condition. “J’avais les petits à la maison en fin de semaine dernière. Je n’ai pas roulé pendant quatre jours. Mais franchement, ça va. Je me sens bien”. S’il fera “le bilan plus tard”, il se dit content de sa course. "J'espérais même faire mieux. Je me disais pourquoi pas gagner”, confie le coureur classé dans le Top 10 de l’épreuve remportée par Marc Brustenga (voir classement).

Au-delà de sa performance personnelle, il a apprécié la course de son coéquipier Titouan Margueritat. “Il a bien couru. Je lui ai dit de ne pas paniquer. L’équipe est contente de cette première course. J’espère tirer le groupe vers le haut”, conclut-il.