Silvan Dillier a trouvé un nouvel horizon. Après trois années au sein d’AG2R La Mondiale, le Suisse a rejoint à l’intersaison la ProTeam Alpecin-Fenix. “Pour moi, c’était bien de changer, de découvrir quelque chose d’autre. Je ne pouvais pas vraiment performer au niveau que je voulais, déclare-t-il à DirectVelo. Ce n’est pas une équipe WorldTeam. Mais je pense que le niveau est super élevé. On peut jouer avec les meilleures formations WorldTeam. On peut choisir notre programme sur les plus grandes courses avec leur première place à l'Europe Tour la saison précédente“.
 
Au cours de l’hiver, le coureur de 30 ans a pris part à deux stages de dix jours en Espagne avec Alpecin-Fenix. “L’entraînement change un peu avec le nouveau coach. Le matériel est complètement différent. La mentalité est top. Je suis très bien dans ma nouvelle équipe“. Ces derniers jours, il a effectué ses premiers tours de roue en compétition avec son nouveau maillot. “Le but est de voir où on en est, afin de faire des adaptations pour les plus grands objectifs de la saison. C’est une équipe très jeune. On apprend pas mal de choses“. Ce dimanche, sur l'Etoile de Bessèges, le vice-Champion de Suisse du contre-la-montre va prendre part au chrono d'Alès avec la montée finale de l’Ermitage. “Ça peut me convenir. Mais je n’ai pas fait beaucoup d’efforts pour rouler sur le vélo de chrono“.

Après l’épreuve Gardoise, sa prochaine course devrait être le Het Nieuwsblad étant donné que le Tour d’Andalousie a été reporté en mai. “Les deux dernières années, j’étais toujours bien dans le final“, avoue l’Helvète qui a fini autour de la 20e place lors de ces deux éditions. Avec l’absence de Mathieu Van der Poel, le 2e de Paris-Roubaix 2018 pourra jouer sa propre carte. Sur les autres classiques Flandriennes, il devra cohabiter avec la star néerlandaise. “Il a la capacité de gagner toutes les courses. Bien sûr, quand tu as Mathieu dans l’équipe, c’est la meilleure carte à jouer. Mais l’objectif reste que l’équipe s’impose, et pas de savoir qui va gagner“.