Clément Carisey se régale

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

José Azevedo, le directeur sportif de Delko, a bien vu la course. Avant le départ de la 3e étape de l'Etoile de Bessèges, il présente deux scénarios de course : Soit ça part km 0, soit ça fait la guerre pendant une heure et demi. "Ça a fait la guerre pendant une heure et demi", reprend Clément Carisey. L'autre conseil avisé du technicien était de surveiller les Lotto-Soudal, "et Wellens notamment, ça n'a pas loupé, il gagne", ajoute le coureur à DirectVelo.

Le coureur de Delko a tenu son rang dans le début d'étape au milieu des grandes équipes WorldTour : Bernal, Kwiatkowski, Politt, Gilbert et donc Wellens. "Après les trois premières bosses, on savait qu'il restait une longue partie roulante. J'ai relancé un coup, on est parti à dix, et un autre groupe est rentré", rapporte le dernier vainqueur du Challenge BBB-DirectVelo. Et c'est parti pour un rallye de 95 bornes avec les cadors. "A l'allure où ça roulait, ce n'était pas évident". Alors le coureur de l'Ain essaie de doser son effort. "J'ai essayé d'économiser des forces, de sauter des relais mais je ne voulais pas jouer au con en prenant une cassure".

Dans le final, il voit Tim Wellens partir dans la descente. "J'étais en 10e position mais la chute de Kwiatkowski a fait une cassure et ensuite, on était plus sur les freins". A l'arrivée à Bessèges, il n'a pas cherché à lutter pour la place de 2. "J'étais occis, j'étais déjà content d'être là", souffle-t-il. Mais voilà l'ancien coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux dans le Top 10 du classement général (voir le classement) pour son retour chez les pros. "On ne sait pas comment se situer pour une reprise en temps normal, alors avec le peloton professionnel, on a encore plus de doutes".  Mais l'équipe Delko l'a mis dans les meilleures conditions pour ses retrouvailles avec l'élite. "Je marchais bien ces derniers temps, l'équipe m'a mis en confiance, en essayant de me protéger jusqu'au chrono, avec Mauro Finetto. On court plus libéré quand on est rassuré, je me régale". Mais avant le contre-la-montre final d'Alès, il reste l'étape de samedi et Clément Carisey s'en méfie. "Demain, ils annoncent du vent, on fera avec les forces qu'il reste", prévient-il. 

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