Un stage plus relevé qu'un Championnat de France

Crédit photo DirectVelo

Crédit photo DirectVelo

Après les Rois mages, les stages. Les mois de janvier et février vont être chargés en stage pour les pistards de l'équipe de France d'endurance. Les femmes sont regroupées jusqu'à fin janvier à Saint-Quentin-en-Yvelines (lire ici). De leurs côtés, les hommes passent la première semaine de l'année à Bourges (lire ici).  Steven Henry, l'entraîneur national, entend bien profiter de ces stages pour travailler la poursuite mais aussi les courses en peloton, avec un plateau très relevé, comme il le raconte à DirectVelo.

DirectVelo : Pourquoi organiser autant de jours de stages en janvier ?
Steven Henry : Nous n'avons pas eu d'épreuves sur piste en 2020, ni en janvier. Ces stages permettent de remettre en route, d'avoir une grosse activité piste pour le collectif olympique et de compenser l'absence de compétition depuis huit mois. Ce week-end, nous avons 20 coureurs. Nous allons réaliser des simulations de course en Omnium et en Américaine.

Qui va vous rejoindre ?
En janvier-février, nous allons travailler avec des jeunes détectés par le programme "savoir rouler vite". Six vont venir ce week-end (lire ici), cela permet de les suivre pour les intégrer. Marc Sarreau sera là ainsi que Thomas Boudat qui revient sur piste. "Ça va être plus relevé qu'un Championnat de France", a dit un des coureurs.

DES GAINS EN ALTITUDE

Comment s'est passé le stage en altitude du mois de décembre ?
Nous étions dans de très bonnes conditions, seuls dans l'hébergement. Nous avions de la place pour la musculation et les home-trainers. La météo était au rendez-vous, nous avons pu bien bosser : longues randonnées à pied, en raquettes, du home-trainer. A chaque stage en altitude, on procède à des prises de sang avant et après. Ces prises de sang prouvent qu'il y a eu des gains qui permettent d'augmenter les charges à l'entraînement en ce mois de janvier.

Ce stage de janvier marque le retour de plusieurs coureurs, Aurélien Costeplane, Victor Charlot et Adrien Garel...
Victor Charlot a connu deux années de mononucléose. Il était au pôle de Bourges et nous souhaitions le revoir tout comme nous souhaitions revoir Aurélien Costeplane et Adrien Garel qui peuvent sortir de grosses puissances dans des relais de poursuite.

Et Corentin Ermenault ?
J'espère le retour de Corentin, avec qui je suis en contact régulier. La préparation pour les Jeux paralympiques est une opportunité de lui remettre le pied à l'étrier. Si tout va bien, il reviendra avec nous faire des stages.

QUENTIN LAFARGUE PROGRESSE

Où en est l'adaptation de Quentin Lafargue à la poursuite par équipes ?
En septembre-octobre, il a découvert la discipline. Il a suivi ensuite un gros cycle de travail. En novembre-décembre, il a fait des progrès. On est parti sur un cycle de deux ans, jusqu'en 2022. On va continuer à affiner sa position et en particulier son poste de pilotage.

Quel sera le programme des filles ?
Elles sont en préparation olympique à Saint-Quentin avec de la route et de la piste. Elles travaillent les courses en peloton et la poursuite par équipes. A la fin du stage, elles seront en tente à hypoxie.

As-tu programmé d'autres stages ?
Il y aura un regroupement pour les garçons fin janvier puis un autre début février. Les filles iront à Bourges mi-février. Et du 19 au 24 février, il y aura un autre stage pour simuler la course en peloton. En ce moment, nous avons l'avantage avec le CREPS de Bourges ou à Saint-Quentin de ne pas être dépendants de l'hébergement.

Mots-clés