Lauriane Duraffourg : « Une grosse transition »

Crédit photo FFC

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Le Championnat d’Europe de cyclo-cross était synonyme de reprise de la saison hivernale pour Lauriane Duraffourg. “Je n’avais pas encore couru en cyclo-cross. Je ne m’étais pas fixée d’objectifs. En plus, c’est ma première année Espoirs. Le but était de faire du mieux que je pouvais. Le résultat était un peu du bonus. Je suis très contente“, déclare celle qui disputait également son premier Championnat d’Europe de cyclo-cross après avoir raté la précédente édition chez les Juniors (lire ici).

Partie en deuxième ligne - sur trois -, la cycliste de 18 ans n’a pas pris un très bon départ. “J’ai réussi à remonter quelques places dans les premiers virages. Ensuite, je suis restée à peu près tout le temps à la même place“, avoue celle qui s’est classée dans le Top 15 (voir classement). Avant le début du confinement en France, la néo-sociétaire de S1Neo-Graal-Björka avait effectué un stage à Charleville-Mézières avec ses collègues. “On s’était bien entraîné sur le sable, ça m’a mis dans le bain. Mais à Rosmalen, le bac à sable était plus profond et il n’y avait jamais de trace qui se formait. On était obligé de passer à pied pour arriver au bout. Je n’avais pas pu m’entraîner en course à pied. Du coup, ça me donne des repères sur ce qu’il faut que je travaille pour les prochaines semaines“.

Cette semaine, l’habitante de Maisod, près du lac de Vouglans (Jura), va effectuer une coupure. Avant de retrouver les sous-bois, elle a disputé en octobre les Championnats du Monde et d’Europe de VTT. “J’avais fait une semaine un peu tranquille en remontant sur le vélo de cyclo-cross après les Europe de VTT le 18 octobre et avant le stage de cross. Mais je ne m’étais pas réellement reposée contrairement à ces jours-ci où je ne vais pas du tout toucher au vélo“. Elle apprécie d’ailleurs autant les efforts du VTT que du cyclo-cross même s’ils sont très différents l’un de l’autre. “En VTT, ce sont des efforts plus longs où on peut gérer sa course. On ne se donne pas à fond tout le temps, il y a des moments de repos. En cyclo-cross et notamment sur ce circuit de Rosmalen, il fallait être tout le temps à fond et bien relancer. Ça faisait une grosse transition, mais j’aime bien les deux types d’effort. Heureusement, le circuit n’était pas trop dur, ce n’était pas plus mal pour reprendre la saison“. Mais pour la suite de sa saison, elle ne sait pas encore quand elle retrouvera les compétitions.

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