Fernanda Yapura, un brin d’Auber au Mondial

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Indirectement, la formation St-Michel-Auber 93 était représentée ce jeudi lors des Championnats du Monde d’Imola. Sur le circuit automobile italien, l’Argentine Fernanda Yapura a participé à l’épreuve chronométrée féminine remportée par Anna van der Breggen (voir classement). C’était très dur. Le vent soufflait plutôt fort sur la première partie mais c’était aussi l’occasion d’appuyer fort sur les pédales. Personnellement, je pense pouvoir dire que j’ai fait un bon chrono”, se réjouissait-elle auprès de DirectVelo une fois l’épreuve terminée. “C’est une expérience forcément enrichissante pour moi et l’occasion de continuer d’apprendre et de progresser en tant que cycliste de haut-niveau. Cette année, j’ai vraiment pu sentir la différence de niveau avec ce que j’avais connu jusque-là. J’ai énormément appris”, détaille l’athlète de 22 ans, passée par le Centre Mondial du cyclisme. 

Seuls deux Argentins porteront le maillot ciel et blanc sur le circuit d’Imola ce week-end : Fernanda Yapura, donc, et Eduardo Sepulveda (Movistar). De quoi l’angoisser autant que la rendre fière. “Il y avait du stress au départ. C’était sûrement la pression de représenter mon pays, plus encore en étant la seule représentante féminine de ma nation. J’ai conscience qu’en Argentine, en ce moment, la situation est très compliquée à cause du virus, et je voulais donc donner le meilleur de moi-même”. Samedi, lors de la course en ligne, elle se voudra ambitieuse et dit viser un Top 20.

3e de la manche de Coupe de France à Morteau le 30 août dernier, celle qui réside actuellement en région parisienne précise être ravie de son nouvel environnement avec St-Michel-Auber 93. “C’est une saison incroyable, je dois dire que le groupe vit super bien, les filles sont au top. Pour une équipe amateur, c’est vraiment du haut niveau. Les filles sont super fortes, on l’a vu notamment lors du chrono par équipes de la Coupe de France (qu'elles ont gagné, NDLR). J’apprends beaucoup auprès de ces filles, notamment sur la façon de me comporter dans le peloton. Il me manque encore plein d’automatismes et je profite de leur appui pour progresser en tant qu’athlète”. Elle aura une nouvelle occasion de prouver tous les progrès réalisés ce samedi, face aux meilleures mondiales.

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Portrait de Anabel YAPURA PLAZA