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Le Paris Cycliste Olympique n’a pas fini de grandir

Crédit photo Freddy Guérin - Directvelo

Crédit photo Freddy Guérin - Directvelo

Le baptême de la N2 a été fructueux. Pour leur première saison à ce niveau, les coureurs du Paris Cycliste Olympique ont largement répondu aux attentes de leur manager, Tristan Horreaux. "C’est un bilan très satisfaisant. C’est sûr qu’il n’y a pas de victoires, mais on tourne autour. C’est aussi une saison particulière avec peu de courses et beaucoup de densité". L’heure est à la concentration, à quelques heures du départ du Tour de Rhuys, finale de la Coupe de France N2. Une compétition rondement menée par les Parisiens jusqu’à présent. "On s’est bien lancé dès le départ avec Dany (Maffeïs) à Bordeaux-Saintes. On n’a jamais quitté le top 5 du général. Avec un peu de réussite on serait peut-être encore mieux".

Les débuts en Coupe de France N2 se passent mieux que la campagne en N3, la saison passée. "C’était notre deuxième année en N3, on avait du mal au général, on ne trouvait pas le ton juste… mais on gagne la dernière manche quand même", sourit Tristan Horreaux. Réussir sur les manches de Coupe de France était un réel objectif pour les Parisiens, malgré la découverte de ce niveau. "C’est l’objectif numéro un. Marcher en Coupe de France N2 permet de s’ouvrir des portes sur des Elite Nationale. C’est une bonne transition entre le régional et le national". Un succès qu’il doit à ses coureurs, mais aussi à son directeur sportif, Teodoro Bartuccio. "On passe beaucoup de temps ensemble. On a recruté des coureurs comme Dany ou Guillaume (Gaboriaud) l’année dernière. Le travail du DS avec son groupe paye".

BIENTÔT UNE MONTÉE EN N1 ?

Avec un effectif plutôt expérimenté (7 espoirs sur 20 coureurs), le Paris Cycliste Olympique reconnaît la nécessité d’aligner ce genre de profil. "On avait recruté par mal dans les N1 comme Nogent ou Peltrax. On voulait des gars qui ont l’expérience du niveau au-dessus". Mais la jeunesse reste une idée importante dans la tête de Tristan Horreaux. "On n’hésite pas à faire monter un Espoir 1 comme Mathéo Le Fur, qui s’est montré cet hiver. Et il est dans le groupe Coupe de France". La jeunesse s’inscrit dans une stratégie, qui prendra de plus en plus de place au PCO, d’ici 2024. "On veut former une nouvelle génération d’Île-de-France, pour être les éléments de la DN plus tard. Dès le recrutement pour l’an prochain, on va rajeunir l’effectif". Même si les coureurs d’expérience qui forment le pilier de l’équipe seront conservés.

Ainsi, pour ce dimanche et la manche finale dans le Morbihan, Tristan Horreaux attend de la "sérénité et de l’humilité". Et appelle à garder un œil sur Vaulx-en-Velin et le CR4C Roanne. "Ils ont montré de belles choses. On n’y va pas pour jouer les cadors, on ne tentera pas le diable, on sera prudent". D’autant que la météo incertaine pourrait apporter "un peu d’animation et d’imprévu". Les Parisiens se réjouiront pleinement d’un podium, alors qu’ils pointent à la 4e place du général, à 10 points du podium, mais 23 des leaders. Une bonne place au général de la Coupe de France marquera la fin d’une nouvelle étape dans le développement de l’équipe. "Je ne dis pas qu’on va monter en N1 l’année prochaine, mais pourquoi pas l’année d’après s’il y a la stabilité. On veut être la DN qui attire les jeunes talents franciliens. C’est un savant mélange entre l’expérience et la jeunesse". Le Paris CO est encore loin d’avoir atteint son apogée.

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