Claire Faber : « Être optimiste »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Claire Faber va vivre une fin de mois importante. La Championne de Luxembourg Espoirs disputera ce week-end le championnat national à Mamer, puis elle se rendra au Championnat d’Europe Espoirs à Plouay. “Le but est d’avoir assez de motivation et d’être optimiste pour obtenir un bon résultat. C’est assez difficile de prévoir comment ça va se passer“, déclare au micro de DirectVelo celle qui était au départ du Festival cycliste de Cessange dimanche dernier.

La sociétaire de l’équipe belge ILLI-Bikes Cycling Team avait effectué une très bonne préparation hivernale. “J’ai fait beaucoup de stages par moi-même en Espagne et un avec l’équipe nationale à Majorque en février. C’était ma meilleure préparation de ces dernières années. J’ai commencé assez bien la saison en Belgique avec les courses UCI où j’ai pu obtenir mes meilleurs résultats personnels“, avoue la 9e du Samyn des Dames (voir classement). Ensuite, l’épidémie de coronavirus a stoppé sa saison. “Je voulais être dans ma meilleure forme pour le mois d’avril. Du coup, c’était un peu compliqué. Le plus important était d’avoir de la patience, de garder la motivation et d’avoir un plan ainsi qu’une structure d’entraînement afin d’être prête pour la reprise“.

À l’intersaison, l’Espoir 4 a donc quitté la formation luxembourgeoise Andy Schleck Cycles-Immo Losch pour rejoindre l’équipe belge ILLI-Bikes Cycling Team. "Je voulais changer car les courses et les équipes sont plus professionnelles en Belgique. Mon directeur sportif Ken Ilegems a une bonne expérience car il était coureur lui-même aussi avant. Il n’est pas très âgé, il a aussi des bonnes connexions avec les autres équipes et les organisateurs de courses. C’était le meilleur choix pour aller dans la bonne direction“. Depuis l’hiver 2018, elle s’est mise à la piste en se rendant au vélodrome de Büttgen en Allemagne à trois heures de route de chez elle. “J’essaye d’en faire car je n’aime pas trop le cyclo-cross. Je suis assez explosive, ça me convient bien. J’aime rouler sur la piste, les entraînements sont assez durs. Je fais de l’endurance. Le positionnement est assez important et ça me sert ensuite quand on est sur la route avec un peloton de 150 concurrentes“, reconnaît l'étudiante en management de sport international. "C'est une université privée pour les sportifs. C'est assez flexible, ainsi je peux m'arranger pour les courses et les stages".

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