L'US Métro Transports va redonner des sourires

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Rémy Turgis attendait la bonne nouvelle avec impatience. Elle est arrivée le 26 juin dernier. Ce jour-là, la Fédération Française de Cyclisme a autorisé le retour des compétitions en peloton avec effet immédiat. "J'avais calé trois dates, les 19 et 26 juillet, et le 1er et 2 août au cas où on ne pouvait pas organiser en juillet. Je m'étais rapproché de la FFC, indique le président de l'US Métro Transports. Nous avons continué d'anticiper, et les mesures sont devenues de plus en plus souples".

PLUS DE 800 INSCRITS

La récompense, Rémy Turgis l'aura ces trois prochains week-ends. Il y a plus de 840 inscrits pour les différentes épreuves organisées ce dimanche sur le camp militaire de Versailles-Satory (Yvelines). Une semaine après la première course en peloton disputée à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), une 3e catégorie et Juniors, le club francilien s'apprête à organiser le premier événement cycliste de masse post-covid en France. Sont concernés : les écoles de vélos, les Minimes, les Cadets, les Juniors, les Pass'Cyclisme, les 2e, 3e catégories et Juniors. Sans oublier les 1ère catégorie du comité d'Ile-de-France qui n'appartiennent pas à un club de Nationale.

Impatient de "retrouver des sourires", la cheville-ouvrière de l'US Métro Transports espère vivre "une belle journée" de vélo. Forcément, ce ne sera pas un dimanche de courses habituel. Le club francilien a dû s'adapter. "Tout va se passer en extérieur. Pour la remise des dossards, on fera en sorte qu'il n'y ait pas de queue. C'est un représentant par club qui viendra les récupérer. Il y aura du gel pour se laver les mains. La buvette sera doublée". Rémy Turgis remplacera la miss pour remettre un bouquet à chaque coureur présent sur le podium.

DE LA FIERTÉ

De quoi "un peu stresser", l'homme pourtant habitué à organiser des manifestations, aussi bien sur route qu'en cyclo-cross. "Mais je suis très content de pouvoir faire cette organisation. Même si je n'aime pas le dire, il y a de la fierté, confie Rémy Turgis. Je voulais qu'on reprenne au plus tôt dans la mesure du possible pour éviter de perdre trop de jeunes en route. Nous vivons une longue trêve sans course. C'est dur de les motiver sans échéances".

Plus que jamais, il espère qu'il n'y aura "pas de chute". "Je le crains un peu car tout le monde a envie de reprendre, ça peut amener quelques frictions. J'ai la crainte que la nervosité amène des accrochages". Mais Rémy Turgis et l'US Métro Transports peuvent désormais attendre l’événement avec sérénité. "Nous avons bien avancé. On pensait encore devoir bosser ce samedi après-midi mais ça sera fini le matin", indiquait Rémy Turgis ce vendredi soir après une nouvelle longue journée au service du cyclisme.

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