Clément Mignon, triathlète professionnel et cycliste amateur

Crédit photo DR

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Son nom n’est pas inconnu du monde du triathlon. Vice-champion du monde 18-24 ans d’Ironman 70.3 - équivalent à un semi Ironman -, Clément Mignon s’est lancé un nouveau défi en s’engageant en National 1, avec l’Océane Top 16, pour 2021. "Ce n’est pas une reconversion car je vais continuer le triathlon, tempère-t-il néanmoins. J’ai envie de changer un peu et trouver ce qu’il n’y a pas dans mon sport". Habitué aux "efforts lissés de 90 kilomètres", le futur sociétaire de la structure charentaise veut développer de nouvelles qualités sur le vélo, même s’il s’agit de son point fort. "En triathlon, on n’a pas de changement de rythme comme dans le cyclisme. Et on n’a pas de contact, on roule souvent seul".

Son envie de se mettre au cyclisme n’était pourtant pas innée. "C’est au contact de coureurs cyclistes que j’ai commencé à y penser. Je vis à Marseille donc je roule avec les gars de l’AVC Aix, et avec Yoann Paillot quand je suis chez mes parents à Angoulême". D’origine charentaise, Clément Mignon a donc opté pour un club du département. "Je n’ai pas encore réfléchi à l’association des deux sports, on verra avec les deux calendriers. Mais le vélo va me prendre du temps donc je vais devoir cibler des objectifs en triathlon pour gérer ma saison".

UN PROFIL ROULEUR/GRIMPEUR

Fraîchement passé professionnel en triathlon, Clément Mignon va donc découvrir le monde du cyclisme amateur. "Si je m’organise bien, ça peut vraiment m’apporter de la caisse à vélo, même pour la course à pied". Si ce genre d’association de sports est plutôt rare à 21 ans, Clément Mignon n’y voit que du positif. "Certes ça se fait souvent plus tard, mais on voit que les cyclistes qui se mettent au triathlon ont la caisse. Ils ont des qualités pour performer dans toutes les disciplines du triathlon. C’est là qu’on voit l’importance du vélo".

À quelques mois de donner ses premiers coups de pédales dans les pelotons, Clément Mignon a déjà ses terrains favoris. "Je roule plutôt bien, j’ai appris à rouler avec un vélo de chrono au triathlon. Mais je grimpe bien aussi. En revanche, je n’ai pas de pointe de vitesse", sourit-il. Même s’il n’a pas coché d’épreuves, celui qui sera Espoir 4 en 2021 révèle que les courses par étapes accidentées peuvent lui correspondre car il "résiste bien à la charge. Forcément, les courses Espoirs avec du niveau m’attirent, mais on verra au fur et à mesure. Pour le moment, c’est pour découvrir… et performer aussi, bien sûr".

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