Pauline Ferrand-Prévot : « J’aurai besoin de courir »

Crédit photo Hervé DANCERELLE / DirectVelo

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À quoi pourrait bien ressembler le calendrier de Pauline Ferrand-Prévot en fin de saison ? Difficile de se pencher sur la question pour le moment, y compris pour la première concernée, tant les inconnus sont nombreuses. “On est dans l’attente d’un calendrier et pour le moment, je n’ai pas trop de vision sur la suite, que ce soit à court ou à plus long terme. J’espère qu’on en saura un peu plus d’ici une dizaine de jours. C’est important pour pouvoir se fixer de premiers objectifs”, synthétise l’athlète de 28 ans auprès de DirectVelo.

Seule certitude pour le moment ; il faudra attendre un an de plus pour se rendre aux Jeux Olympiques de Tokyo, l’objectif majeur de la Championne du Monde de VTT en titre. “Forcément, ce report a déjà changé pas mal de choses. Mais j’espère quand même pouvoir courir après de nouveaux objectifs en fin d’année, histoire de ne pas devoir faire face à une saison blanche”.

LE CROSS ET LA ROUTE POUR ÉVENTUELLEMENT COMPENSER ?

La saison blanche, justement, Pauline Ferrand-Prévot l’a dans un coin de la tête, alors que le prochain Championnat du Monde de VTT, prévu à Albstadt (Allemagne) - et dont elle est la tenante du titre - a d'ores et déjà été annulé. “J’espère que ça va courir mais je ne suis ni docteur, ni spécialiste de ce virus… On ne peut pas savoir. Il faut attendre et déjà voir comment va se passer la première phase du déconfinement. Pour le moment, personne ne peut prévoir la façon dont ça va évoluer”. Pour autant, la Champenoise fera tout pour courir cette année, alors qu'elle avait déjà été contrainte de renoncer à la fin de la dernière saison de cyclo-cross, en janvier dernier, la faute à une blessure.

Ainsi, au cas où le prochain calendrier de VTT ne pourrait pas lui offrir suffisamment de jours de course, l’ancienne Championne du Monde de cyclo-cross et sur route envisage sérieusement un retour à ces deux autres disciplines de façon plus assidue.
“J’aurai besoin de courir, de toute façon. Donc s’il n’y pas beaucoup de courses en VTT, il faudra bien que je dispute des compétitions malgré tout”La sociétaire de la formation Canyon-SRAM Racing envisage donc, par exemple, s’aligner sur les premiers cyclo-cross de la saison. “J’attends quand même le calendrier VTT pour faire des choix car ça reste ma priorité jusqu’aux Jeux Olympiques. Je verrai bien ce qui est possible, et ce qui ne l’est pas, mais je suis prête à m’adapter”

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