Conn MC DUNPHY

CC Nogent-sur-Oise

2e

« À soixante ou soixante-dix kilomètres de l’arrivée, il y avait une échappée et un contre. J’étais à l’arrière avec un deuxième contre, de douze coureurs. Le groupe ne roulait pas trop vite. J’ai attaqué pour aller chercher le contre. J’ai réussi à rentrer après dix kilomètres. Après être entré sur le circuit final, après deux tours, je savais que j’avais de bonnes jambes. J’ai attaqué et j’ai rejoint la tête de la course. Farantakis est directement venu dans ma roue. C’est dommage pour moi. J’ai fait cinquante kilomètres tout seul. Il ne roulait que dans la grande descente. J’ai fait les tours tout seul. J’ai essayé d’attaquer deux fois, mais il a un gros punch. Je le savais. Pour moi, c’est dommage parce que j’étais très fort. Ce n’est pas le résultat que je voulais. J’ai lancé le sprint tard. Je sais qu’il va très vite et qu’il gagne des courses au sprint massif. Je pensais que c’était possible de gagner en lançant le sprint tardivement. Je pensais que j’avais plus de chance comme ça. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Je suis de retour à mon meilleur niveau. L’année dernière, c’était difficile. J’étais malade pendant quatre-cinq mois. J’ai fini 4e à Paris-Connerré quand Vincent Pastot a gagné. C’est mon vrai niveau. J’espère une belle saison. Mon premier objectif sera le Tour de Normandie. C’était une course de préparation ici. »

C. MC DUNPHY

Guerand LE PENNEC

Team Adris-La Crêpe de Brocéliande-BLC

5e

« Dans l’échappée, ça se passait relativement bien parce que dès que des gars sautaient des relais, c’était nous qui remettions un bon tempo. Ensuite, le groupe s’est cassé en deux. Je me suis fait avoir bêtement donc il fallait attendre que le groupe de contre avec les costauds rentre, s’accrocher et faire ce que je pouvais dans le final. Dans le contre, c’était très nerveux. Des coureurs voulaient sortir. Ils étaient souvent à deux ou à trois d'une même équipe. Moi, j’étais tout seul. Il a fallu que je m’accroche et que j’essaie de prendre les coups. Au fur et à mesure des attaques, le groupe s’est égrainé. On était de moins en moins. Dans le final, c’était sauve-qui-peut. Chacun a fait ce qu’il a pu. Moi, je suis content de ma belle remontée. Je commençais la saison. J’ai bien géré la partie en ligne en tournant les jambes et en mangeant bien, surtout. Vu les conditions que l’on a en ce moment, la pluie et le vent n’étaient pas une surprise. J’ai bien travaillé cet hiver, donc au niveau de la distance, c’était bien. Par la suite, avec toute l’équipe, on va essayer de faire au mieux à l’Étoile de Tressignaux. »

G. LE PENNEC

Alan BOILEAU

VC Pays de Loudéac

Échappé - 26e

« L'an dernier, c’était parti très tôt. En plus, on savait qu'il n'y avait pas énormément d'équipes au départ, même si ça a changé au dernier moment. L'objectif était d'être en surnombre à l’avant. On s'est retrouvé à deux, Stylianos Farantakis qui va vite au sprint, et moi-même. C'était un très bon plan. Quand on a vu que l'on avait pris un peu d'avance, on a vraiment insisté avec les gars. La cohésion était bonne. On a vite pris du champ. Après avec Stylianos, on a attaqué chacun notre tour. On a divisé le groupe en deux. Ensuite, on a encore insisté pour prendre du temps et éviter que le contre ne rentre. On a refait le même coup. On s'est trouvé à trois avec Maxime Rio. On n'arrivait pas à le sortir car il était très fort. À la fin, Stylianos a réussi à partir. Il a tenu, il a gagné. C'est vraiment top. On était parti de loin. Je pensais que ça allait être compliqué, mais il a réussi à le faire. Derrière, j'ai essayé de contrôler au maximum. J’ai fini vidé. On a vraiment tout mis dans la bataille, mais ça a payé. C'est bien. Le week-end prochain, je disputerai Manche Atlantique. L'objectif sera encore d'obtenir un bon classement car c'est une course référence en début de saison. »

A. BOILEAU