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Thomas Acosta : « Une erreur tactique »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Thomas Acosta est parti avec un coup d'avance ce dimanche sur le Grand Prix de Puyloubier. Après avoir rejoint un groupe d'une dizaine de coureurs dans la deuxième ascension de la montée du Cengle, le sociétaire de CR4C Roanne a fait le forcing et s'est retrouvé tout seul. Il a été rejoint par Kévin Besson (Occitane Cyclisme Formation), Jocelyn Guillot (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et par deux représentants du Team Pro Immo Nicolas Roux, Karl-Patrik Lauk et Maxime Urruty. "Vu leur état de forme, je pensais vraiment qu'on allait aller loin et que dans le peloton, ça n'allait pas tout de suite mettre en route", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

« LA COURSE NE S'EST PAS DÉROULÉE COMME JE LE PENSAIS »

Mais les deux éléments du Team Pro Immo Nicolas Roux ont été distancés dès le tour suivant. "On a fait ce qu'on a pu avec Kévin et Jocelyn. C'était trop tard pour se faire reprendre, on avait déjà fourni beaucoup d'effort. On a essayé de poursuivre le plus longtemps possible". Repris dans le sixième des huit tours, le coureur de 22 ans a réussi à tenir le premier groupe jusque dans la dernière ascension du Cengle. "Malheureusement, j'ai vraiment eu un gros coup de barre. Je suis un peu déçu, j'avais vraiment la gagne dans les pattes." Il pense qu'il aurait dû se découvrir plus tard. "La course ne s'est pas déroulée comme je le pensais. C'est une erreur tactique", avoue celui qui n'est quand même pas reparti bredouille en décrochant le prix du meilleur grimpeur. Au final, il termine dans le Top 20 (voir classement).

Thomas Acosta totalise déjà dix jours de course en ce début de saison dont cinq Top 10. "Je n'ai pas fait trop d'intensité à l'entraînement, donc ça va. J'ai encore du jus. Je ne me sens pas fatigué. Je me sens assez reposé en course. Je savais que je serai en forme en début de saison, mais je ne pense pas que je suis à mon meilleur niveau. Dans les courses à venir, je vais encore grimper de niveau. Les objectifs sont un peu plus loin dans la saison". Cet hiver, il a changé son approche. "J'ai fait beaucoup moins en volume. J'ai fait plus de qualitatif. J'ai fait de la course à pied, du trail, de la natation, de la musculation, du VTT... Je n'ai repris le vélo de route à partir de janvier".

« ON A TENDANCE À M'OUBLIER »

Cette saison, il est le capitaine de route de le CR4C Roanne. "Je ne suis pas le plus âgé, mais je suis celui avec le plus de vécu. Ce sont des gars qui commencent vraiment au haut niveau. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient pour m'aider. Ils ont vraiment la hargne. C'est bien de voir ça. Dans les prochains mois, je pense qu'ils vont vraiment commencer à se faire plaisir sur les courses". Cette situation ne le dérange pas. "Des fois, ça m'aide un peu. Comme je suis souvent tout seul devant, on ne me regarde pas pour rouler. On a tendance à m'oublier. Par contre, à d'autres moments, c'est utile d'avoir une équipe pour rouler quand tu loupes le coche et pouvoir faire le jump plus rapidement. J'ai connu cette situation au Team Christian Magimel où j'étais la tête de liste avec Morne Van Niekerk. Ça marchait bien, j'avais fait ma meilleure saison".

Dimanche prochain, il disputera avec le CR4C Roanne la première manche de la Coupe de France DN2, Bordeaux-Saintes. "On va essayer de faire ce qu'on peut avec notre équipe de jeunes, montrer de belles valeurs et se battre. Clairement, je pense qu'on fait partie des favoris. On va y aller pour essayer de gagner", conclut-il.

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