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L'EC Saint-Etienne Loire veut rester sur sa dynamique

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

Aucune révolution n’a été à signaler à l’EC Saint-Etienne Loire au cours de l’hiver. Cette année encore, les Stéphanois ont décidé de miser sur leurs bases. Par choix. “En 2020, nous avons de la stabilité. La majorité des coureurs est restée de l’équipe. On a fait passer deux coureurs chez les pros avec Florian Dumourier et Maxime De Poorter. On reste dans la continuité”, explique Maxime Larue à DirectVelo.

Doucement mais sûrement, le groupe ligérien prend de la bouteille. Au fil des saisons, de nombreux coureurs arrivent à maturité. Le travail de formation mis en place depuis plusieurs années au sein de cette structure commence à porter ses fruits. “Maxime Jarnet a été stagiaire pro, mais il n’a pas passé le pas. On aimerait qu’il le fasse. Plusieurs coureurs ont explosé chez nous récemment. C’est le cas de Jacques Lebreton. On espère qu’il va continuer à progresser. Sandy Dujardin va essayer de passer le pas aussi. Louis Richard, Léo Boileau, Romain Rosier et Luc Dury deviennent également des coureurs Élites qui progressent année par année”, reprend le directeur sportif qui entend continuer à s’appuyer sur de jeunes pousses, tout en ajoutant une touche locale à ce groupe. “On veut recruter des jeunes près de Saint-Étienne pour constituer un noyau stéphanois et continuer sur cette dynamique”.

« PROGRESSEMENT PHYSIQUEMENT ET HUMAINEMENT »

Cette politique, Maxime Larue l’assume complètement. Au-delà des résultats sportifs, il accorde une attention particulière à l’évolution de ses coureurs. “On a toujours mis en avant le côté humain à Sainté : les coureurs deviennent des adultes et grandissent. On a des gamins depuis qu’ils sont chez les Benjamins”. Petit à petit, grâce à l’état d’esprit proné au sein de l’EC Saint-Étienne Loire, certains coureurs arrivent à hisser leur niveau et devenir performant. “Des coureurs sont venus chez nous et ils étaient des « petits 1ère Catégorie ». On a plusieurs éléments dans les 250 premiers du Challenge BBB-DirectVelo. C’est le fruit du travail. On ne va pas gagner autant que d’autres, mais on veut faire progresser physiquement et humainement les coureurs”. Ainsi l’arrivée de Joosep Sankmann et de Siim Kiskonen s'intègre dans cette logique. “On a des liens étroits avec René Mandri et l’Est de l’Europe. On l’a fait pour les liens humains. Nous ne sommes pas un club qui attire les coureurs avec l’argent”, souligne-t-il.

En 2020, l’EC Saint-Étienne Loire a intégré Vincent Terrier au sein de son staff. “Il doit développer le pôle performance du club ces trois prochaines années. Cyril Dessel a un pied chez les pros, mais il est encore impliqué dans le club. On cherche à concilier l’humain, la performance et le côté professionnel”. Outre la Coupe de France, qui constitue le fil rouge de leur saison, les Stéphanois auront à coeur de briller sur chaque épreuve à laquelle ils prendront le départ. “Il n’y a pas de petites courses dans la région. On est confronté au très haut niveau. C’est dur de briller, mais ça permet de s'aguerrir et de progresser”, souffle Maxime Larue. Avec un début de saison identique à ses habitudes, l’EC Saint-Etienne Loire aura l’occasion de se tester.

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