Georg Zimmermann capitalise sur l’Avenir

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Vainqueur à deux reprises en Italie sur des courses 1.2U, 5e du Tour de l’Avenir ou encore 12e du Championnat du Monde Espoirs, Georg Zimmermann avait été l’une des grandes révélations de la saison 2019 dans les rangs Espoirs. Ses très bonnes performances lui ont permis de signer un contrat en WorldTour, au sein de la CCC Team. Et le jeune Allemand n’a pas tardé à confirmer tout son potentiel dès sa course de reprise. Depuis mercredi, il semble en effet intenable sur les routes de l’Étoile de Bessèges. Aérien le premier jour, il porte depuis le maillot bleu de meilleur grimpeur de l’épreuve. Surtout, Georg Zimmermann est passé tout près de la victoire ce vendredi, terminant finalement 2e derrière son ultime compagnon d’échappée, Dries De Bondt (voir classement). “C’est difficile, à chaud, de décrire ce que je ressens. D’un côté, je suis heureux d’avoir passé une belle journée à l’avant et d’avoir pu consolider mon maillot de meilleur grimpeur. Mais à l’opposé, c’est évidemment dommage de passer si près d’une première victoire chez les pros…”, tentait-il de résumer auprès de DirectVelo avant de monter sur le podium protocolaire.

« TROP TÔT DANS LE VENT »

Rapidement, le coureur de 22 ans se voulait philosophe. “J’ai envie de me dire que ce n’est pas si mal. Il fallait quand même beaucoup de réussite pour que l’échappée aille au bout sur cette étape, et on a réussi à le faire. Je suis déçu de ne pas avoir gagné mais ça restera globalement une bonne journée pour moi”. S’imaginait-il capable de l’emporter malgré tout ? Ou est-il simplement tombé sur un os ? “Je me suis retrouvé trop tôt dans le vent. Mais bon, de toute façon, il faut bien avouer que celui qui a gagné a fait une belle étape et un beau sprint. De mon côté, j’avais de bonnes jambes mais je n’avais pas non plus des jambes exceptionnelles. C’est sans doute pour ça que je n’ai pas gagné”.

« J’AVAIS TRÈS PEUR QUE LE PELOTON NOUS AVALE »

Georg Zimmermann admet également avoir été perturbé par le scénario de course, avec un peloton qui menaçait de revenir sur l’échappée jusque dans les tous derniers mètres. “Bien sûr, j’avais très peur que le peloton nous avale au dernier moment et que je me retrouve sans rien… Il fallait être malin et faire preuve de sang-froid. Ce n’est pas simple”. Désireux d’apprendre et de découvrir mais déjà sûr de ses qualités, le Bavarois se savait capable de jouer les premiers rôles à Bessèges. "Je ne suis pas très surpris d’être capable de le faire car l’an dernier, j’étais en Continental et j’avais eu l’occasion de disputer de grandes courses, déjà”, rappelle celui qui portait alors le maillot de l’équipe Tirol-KTM, ou celui de la sélection nationale. “J’ai décroché le maillot de meilleur grimpeur du Tour d’Autriche, j’ai terminé 22e du Tour de l’Ain… J’avais déjà des repères. Depuis, j’ai fait un gros hiver et je pense avoir encore passé un petit cap en m’entraînant beaucoup”. Après avoir notamment “beaucoup appris” de sa 5e place au Tour de l’Avenir, où il s’était dit ravi d’avoir tant progressé (lire ici), l’Allemand semble déjà avoir capitalisé sur cette (récente) expérience passée. Particulièrement à l’aise dans les ascensions, il pourrait encore faire parler de lui, ce samedi, sur les hauteurs du Mont Bouquet.

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