L'UCI veut des chemins praticables

Crédit photo Pascal Vande Putte

Crédit photo Pascal Vande Putte

Les sections de chemins empierrés se multiplient dans les courses sur route : Le Tro Bro Léon, les Strade Bianche ou le Grand Prix d'Herning ont fait des émules.

L'Union Cycliste Internationale rappelle dans son règlement que "le parcours d'une épreuve sur route est défini par des voies asphaltées accessibles à la circulation automobile".

La Fédération internationale rajoute dans ce règlement que tout organisateur qui souhaite inclure une portion non asphaltée (donc pavée, empierrée) doit en informer l'UCI lors de l'enregistrement de son épreuve au calendrier.

PRATICABLES POUR LES VÉLOS ET LES AUTOS

Il revient à l'organisateur de tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité des coureurs. Cela passe par la fourniture aux équipes de la description détaillée des chemins, y compris à l'aide de photos ou vidéos.

L'organisateur doit s'assurer que le parcours est praticable par tous les temps avec un vélo de route traditionnel mais aussi pour les véhicules suiveurs.

L'UCI se réserve le droit de refuser l'utilisation d'un secteur non asphalté ou même l'enregistrement de la course au calendrier.

DÉCISION PRISE AVANT LE DÉPART

L'état de la route, et donc en particulier celui des chemins, rentre dans les nouvelles compétences du protocole en cas de conditions météorologiques extrêmes, créé en 2016 (lire ici), et qui devient "protocole de discussions pour les conditions météorologiques extrêmes et la sécurité des coureurs sur les épreuves". Ce protocole s'applique sur les courses des calendriers WorldTour et des ProSeries, chez les hommes et les femmes. Il est recommandé pour les autres courses.

Dorénavant, cinq éléments liés à la sécurité peuvent provoquer la mise en place du protocole :
- Manquements liés à la sécurité du parcours (revêtements, obstacles, barrièrage, signalisation, descentes, routes étroites etc.). 
- Intrusion de véhicule ou de personne sur le parcours. 
- Manquements dans les derniers kilomètres de la course (largeur de la chaussée, barriérage, derniers virages, emplacement des photographes)
- Manquements liés au contrôle des spectateurs (comportement, fumigènes etc.). 
- Manquements liés à la circulation des véhicules à l'échelon course.

Plusieurs décisions peuvent être prises pour améliorer la sécurité, jusqu'à l'annulation de la course. Dans tous les cas, l'action choisie doit être décidée avant le départ.

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