Tony Hurel : « Je prends toujours autant de plaisir »

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

Crédit photo Christophe Dague - DirectVelo

C’est -presque- reparti pour une saison. À 32 ans, Tony Hurel affiche le même enthousiasme que ses nouveaux équipiers néo-pros. "L'équipe a bien travaillé pendant les stages. Je n’ai pas été malade de l’hiver, donc tout va bien. Maintenant, je suis impatient de remettre un dossard sur le dos !", déclare-t-il à DirectVelo.

Pour cette nouvelle saison, le sociétaire de St-Michel-Auber 93 aura pour principal objectif de gagner une belle course chez les pros. Belle course ? "Oui, c’est vrai qu’elles sont toutes belles, sourit-il. Disons que si je pouvais gagner une Coupe de France, ce serait le top du top", annonce le 2e du dernier Paris-Troyes (1.2). "J’ai eu beaucoup de plaisir cette dernière année, accroché quelques résultats, mais je n’aurais été vraiment satisfait que si j’avais eu une victoire chez les pros", admet-il.

« MON ROLE DE CAPITAINE DE ROUTE VA BEAUCOUP COMPTER »

Au-delà des résultats, c’est sur le terrain de l’expérience que le natif de Lisieux sera le plus attendu avec quatre néo-pros dans l’équipe et après l’arrêt de Romain Feillu. "C’est sûr que mon rôle de capitaine de route va beaucoup compter cette année. Être auprès des jeunes pour les faire bénéficier de mon expérience acquise au sein d’Europcar et Direct Energie, c’est ce que j’aime ! Et si un jeune arrive à faire un résultat en suivant mes conseils, cela me ferait presque autant plaisir que si c’était moi !".

Les nouveaux venus (voir ici) bénéficient -selon le coureur- d’un très gros potentiel. "Je suis persuadé qu’il y a un bon travail à faire avec eux et qu’il peut y avoir de bons résultats. Ce sont des coureurs tout terrain, et en pro, il faut être bon partout", juge-t-il. L'ancien de Sojasun espoir-ACNC arrive à un âge où certains commencent à éprouver un peu de lassitude. "Pas moi ! Je prends toujours autant de plaisir à être chez les pros.  Et d’ailleurs, le jour où je n’aurai plus envie d’accrocher un dossard ou de prendre le vélo pour partir à l’entrainement, j’arrêterai. Après, je sais bien que cela ne pas durer cinq ans. Si je pouvais encore faire cela pendant deux ans, ce serait top". S’il prépare déjà sa reconversion avec deux projets sur lesquels il ne souhaite pas en dire plus, Tony Hurel reste coureur cycliste à 100%. "Je me focalise sur ma saison et on pensera à la reconversion après", conclut-il.

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