Marlène Petit a dû céder à Olivia Onesti le maillot blanc et bleu de leader de la Coupe de France de cyclo-cross, un an après son succès au classement général. Mais la tenante du titre a vendu chèrement sa peau sur le circuit de Bagnoles-de-l'Orne ce dimanche. Elle a attaqué sa benjamine dans le deuxième tour avant que celle-ci ne prenne le large deux tours plus loin. Marlène Petit se classe finalement 2e (voir classement). "Il ne fallait pas calculer, je devais gagner et Olivia ne pas faire mieux que 3e. Elle était devant toute la course, il n'y a donc pas de regrets à avoir pour la Coupe de France", commente la sociétaire du Team Podiocom CC.

La cycliste de 28 ans n'est pas arrivée au meilleur de sa forme en Normandie. "J'étais malade toute la semaine. Dans ces conditions, c'est bien d'avoir pu répondre présente", ajoute-t-elle. "À la mi-course, j'ai vu que ça allait être très long. J'ai changé de vélo à ce moment-là car ça commençait à bien charger sur les boyaux et je n'avais plus assez d'adhérence pour passer sur la boue".

« FAIRE UNE PERF' PAR AN AU NIVEAU INTERNATIONAL »

Après la Coupe de France, Marlène Petit pense à la Coupe du Monde et plus précisément, au rendez-vous de Namur, la semaine prochaine. "J'y vais pour rentrer dans le Top 20 et remplir les critères de sélection pour le Championnat du Monde", espère-t-elle. "J'aime bien faire une bonne perf' par an au niveau international. Ce n'a pas été le cas l'an dernier et cette année, je tiens à y parvenir", rappelle la 9e du Championnat du Monde 2018 à Valkenburg. La Coupe du Monde est aussi un moyen de se frotter au très haut-niveau. "On est dans le dur dès le début de la course et il n'y a pas de moment pour temporiser".

Du haut de la Citadelle de Namur, son regard sera ensuite tourné vers le mois de janvier et ses Championnats. "J'ai changé ma préparation pour l'axer sur le mois de janvier. C'est pour ça que j'arrive avec moins de fraîcheur sur certaines courses en ce moment. C'est un mal pour un bien et ça devrait payer en janvier".