Robin Meyer veut croire en l’avenir

Crédit photo Laurie Descamps

Crédit photo Laurie Descamps

La saison 2019 ne s’est pas terminée de la façon escomptée pour Robin Meyer. Victime d’une déchirure musculaire aux ischio-jambiers alors qu’il était en train de jouer un très bon classement général lors de la Boucle de l’Artois (Coupe de France DN1), le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence a mis un terme à son exercice annuel sur 2019. “J’étais dans un pic de forme et j’étais provisoirement 5e du général à l’Artois après un très bon prologue. C’était forcément frustrant de rester là-dessus”, concède-t-il auprès de DirectVelo. La frustration est d’autant plus grande qu’il avait déjà été embêté plus tôt dans la saison (lire ici). “Ma carence en fer du printemps m’a fait perdre pas mal de temps, mais j’étais en train de monter en puissance à nouveau depuis le mois d’août. Il a fallu faire avec. Je préfère relativiser et me dire que la saison était presque finie. Au final, je n’ai raté que trois semaines de compétition, ça aurait pu être pire”

« ÇA M'INQUIÈTE UN PEU »

Suite à ce pépin physique, le Nîmois a dû s’abstenir de monter sur sa machine durant cinq semaines. “Je ne pouvais pas trop utiliser ma jambe, alors je me suis contenté de séances de natation”. Depuis, le garçon a repris la route de l’entraînement et a même tenté de faire son retour à la compétition en cyclo-cross. Avant de rapidement déchanter sur le circuit de Saint-Jean-de-Védas (Hérault), à côté de Montpellier. “J’ai senti que ça tirait fort sur mon ancienne déchirure. Le kiné m’a conseillé de ne plus produire ce genre d’efforts. C’était trop tôt et ça s’est bien enflammé”. Depuis cet événement, Robin Meyer n’a pas connu d’autre alerte à l’entraînement, mais il n’est pas franchement rassuré. “Forcément, ça m’inquiète un peu quand même. Je n’ai plus de douleurs pour le moment mais je n’ai pas encore fait de grosses intensités. Le verdict tombera sûrement au mois de janvier quand je reprendrai les très grosses charges en stage”.

« IL NE ME MANQUE PAS GRAND-CHOSE »

Si le lauréat d’étape sur les Boucles du Haut-Var (lire ici) est inquiet, c’est aussi parce qu’il a conscience de jouer gros l’an prochain. “Ce sera sans doute l’année ou jamais pour passer pro. Le vélo, c’est ma passion, alors ça me ferait chier d’arrêter mais si ça ne le fait pas en 2020, il faudra sûrement passer à autre chose et reprendre sérieusement les études”. Auteur d’un gros début de saison cette année, le coureur de 23 ans sait qu’il est capable d’enchaîner les bonnes performances. “Il ne me manque pas grand-chose pour passer au-dessus. Peut-être simplement un gros résultat sur une course marquante, comme j’aurais pu le faire à l’Artois. En travaillant dur, ça devrait le faire. Cette année, je faisais partie des meilleurs sur les premières courses de la saison. Quand je suis sur un pic de forme, je suis devant. Si mon corps me laisse tranquille et que je m’exprime à mon meilleur niveau, je peux y croire”

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