Robin Meyer : « Je m'étais formaté pour ça »

Crédit photo Laurie Descamps

Crédit photo Laurie Descamps

Robin Meyer tient la forme. Le sociétaire de l'AVC Aix-en-Provence a levé les bras dimanche sur la première manche des Boucles du Haut-Var (voir classement). Le coureur de bientôt 23 ans a confirmé dès ce mardi en se classant 5e de la troisième manche, en arrivant au sein d'un groupe de costauds (voir classement). Il fait le point pour DirectVelo alors que des rendez-vous importants l'attendent déjà.

DirectVelo : Après ta victoire sur la première, tu confirmes en te classant 5e de la troisième épreuve des Boucles du Haut-Var...
Robin Meyer : Comme sur toutes les épreuves des Boucles du Haut-Var, ça a roulé à bloc tout le long. Ce sont des circuits qui sont bien casse-pattes, mais avec des bosses assez roulantes. Du coup, ça a du mal à sortir, ça roule toujours très vite. Au final, nous avons tout misé sur Dylan Maldonado car on a vu qu'il passait bien les bosses. Nous étions persuadés que ça allait arriver de façon massive. De mon côté, je restais un peu attentif. Je me suis retrouvé dans le coup qui s'est joué la victoire. Nous sommes sortis au pied de la bosse. Je me suis dit qu'il fallait que je joue ma carte perso. Romain Campistrous est rentré sur nous. Il a voulu qu'on joue ma carte. Il est allé chercher les coups, il a roulé un peu avant l'arrivée. Jérémy (Cabot) était très fort. Il est sorti au bon moment, il était très fort pour résister tout seul. Je le savais, il redescend de chez les professionnels, on le connaît, c'est un très bon rouleur. On n'arrive pas très loin. J'ai disputé le sprint comme je pouvais.

T'attendais-tu à être en forme si tôt ?
Je ne m'attendais pas à gagner. Cela dit, je savais que j'étais en forme, j'ai réalisé un hiver très sérieux. Sur les entraînements et les séances d'intensité, je pensais avoir passé un palier. Il me tardait d'être en course pour le confirmer. Cela m'a fait plaisir de gagner si tôt, je ne suis pas un coureur qui gagne si souvent que ça. Je vais essayer de changer tout ça, d'avoir une mentalité un peu plus de vainqueur. Je m'étais vraiment formaté tout l'hiver en me disant « maintenant il faut que tu gagnes ». Gagner la première course me libère pour toute la saison, c'est génial. Maintenant, je l'ai, il n'y a plus qu'à essayer de bien enchaîner.

« LE BOULOT QUE J'AI ENVIE DE FAIRE »

Surtout que des rendez-vous déjà importants arrivent pour l'AVC Aix-en-Provence et pour toi...
Ce week-end, il y a le Grand Prix du Pays d'Aix et le Grand Prix de Puyloubier. Ce sont deux courses importantes pour le club. Je serai engagé à Puyloubier. Ensuite, il y a un bel enchaînement de courses avec le Grand Prix de Montastruc qui est très dur et que l'on avait remporté l'an passé (avec Matthieu Converset, NDLR). C'est important. Ensuite, je serai sur Manche-Atlantique. Je vais aller chez Maxime Le Lavandier qui m'a invité. Il m'a fait la proposition, c'est une course à faire au moins une fois. Je vais avoir trois beaux week-ends.

Tu as été stagiaire l'an dernier chez Delko Marseille Provence. On imagine que ton but est de rejoindre le peloton pro en fin de saison...
Ce stage était une super expérience. J'ai vraiment vu que c'était le boulot que j'ai envie de faire. C'est vraiment chouette d'arriver à vivre de sa passion. C'est clairement le gros objectif de la saison. Je veux essayer d'arriver à passer le palier et d'aller chez les professionnels. Ça va passer par de la régularité. Je dois franchir un palier physique mais aussi mental, courir plus intelligemment, gagner des courses. Il faut que tous les ingrédients soient réunis.

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