Robin Meyer retrouve les sensations du début de saison

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Robin Meyer était présent aux avant-postes ce samedi sur la première étape du Tour du Pays Roannais. Le sociétaire de l'AVC Aix-en-Provence s'est en effet classé 4e (voir classement). "Je me suis rendu compte dès le début de la journée que j'avais de la force. J'étais dans un bon jour, j'ai retrouvé les sensations du début de saison", déclare-il au micro de DirectVelo.

« LA MESSE ÉTAIT DITE »

Au kilomètre 80, alors qu'il s'était fait piéger dans un groupe à l'arrière, le coureur de 23 ans est monté à son train dans une bosse non répertoriée et est remonté groupe par groupe pour revenir à l'avant. Il est même sorti en contre avec Lucas Papillon (CR4C Roanne) et Nicolas Durand (VC Villefranche Beaujolais) derrière le duo Fournet-Fayard - Quemere. Le Nîmois est revenu sur la tête et a ensuite été rejoint par trois autres coureurs. L'échappée était donc composée de huit coureurs et il était le seul représentant à ne pas avoir de coéquipier avec lui. "Je savais que si on se faisait reprendre, ce ne serait que par quelques mecs et pas par tout un peloton. La messe était dite. Après, c'était un peu chaud car j'étais tout seul face à trois mecs de Villefranche, deux de Pro Immo et de Roanne", reconnaît-il.

« SANS LA CREVAISON, JE SERAIS ARRIVÉ POUR LA GAGNE »

A 20 kilomètres de l'arrivée, Robin Meyer a été victime d'une crevaison au sommet du dernier GPM à Saint-Martin-la-Sauvette. "Malheureusement, il y a eu un barrage car Sébastien Fournet-Fayard s'est pris une cassure dans la descente. J'ai quand même réussi à rentrer devant. J'ai mis tout ce qui me restait. Je suis rentré au pied d'une bosse", glisse-t-il. Sten Van Gucht est monté à bloc dès le début de cette ascension et il n'a pas pu suivre. "Il me restait une cartouche et je l'ai mise pour rentrer. C'est dommage. Sans la crevaison, je serais arrivé pour la gagne", regrette-t-il. L'ancien stagiaire de Delko Marseille Provence a apprécié le parcours. "C'était bien usant et il n'y a jamais vraiment de repos avec des bosses pas trop longues. En outre, la chaleur ne me dérange pas du tout. je vis à Nîmes, c'est là où il fait le plus chaud en France", avoue-t-il.

« J'AI UN PEU TROP TIRÉ SUR LA MACHINE »

En début de saison, Robin Meyer avait remporté la première épreuve des Boucles du Haut-Var. "J'ai fait un très gros début de saison. J'étais très content", lance-t-il. "Ensuite, j'ai un peu trop tiré sur la machine. Au Circuit des Ardennes, j'ai cassé mon moteur, je suis tombé en carence de fer. J'ai mis tout le mois de mai à m'en remettre", poursuit-il. Il a enchaîné des courses par étapes et il a eu du mal à faire augmenter son taux de fer. "Désormais, je ne suis pas encore hyper haut, mais je suis à un taux qui ne me pénalise pas trop. J'ai retrouvé un bon niveau de forme. Il me manquait juste un truc pour faire la différence avec les autres", concède-t-il. Au Tour de Savoie Mont-Blanc, il était tombé malade et n'était pas dans les meilleures dispositions pour le Championnat de France. "Les deux premières heures, j'étais nul. A la fin, tout le monde s'écroulait. S'il y avait eu deux tours de plus, peut-être que j'aurais été le plus fort", plaisante-t-il. Ce dimanche, sur la deuxième étape du Tour du Pays Roannais, il aura l'occasion de confirmer son regain de forme. "Le parcours est aussi dur, ça va être le même type de course. Je vais courir pour gagner l'étape", termine-t-il.

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