Aloïs Falenta : « Une belle réussite »

Crédit photo Philippe Pradier

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Aloïs Falenta est de retour au premier plan. Déjà 10e lors de la première manche de Coupe de France à La Mézière, le sociétaire de l'UC Gessienne a poursuivi sa montée en puissance avec une 5e place à Andrézieux-Bouthéon, deuxième manche de la Coupe de France. Après une saison 2018-2019 largement en-deçà de ses espérances, le coureur de 30 ans se montre très satisfait de ce résultat. ''Ça faisait un moment que je n'avais pas fait une aussi bonne place, explique-t-il à DirectVelo. J'avais terminé 10e de la première manche. Ça faisait plus d'un an que je n'avais pas fait une place dans les 10 donc terminer 5e, c'est une belle réussite''.

Ce dimanche, Aloïs Falenta a retrouvé ses sensations des bons jours. Grâce à ce regain de forme, il a pu se mêler à la bataille pour le haut du classement (voir ici). ''J'étais bien. J'ai crevé dans le premier tour au dévers. J'étais 2e ou 3e à ce moment-là. J'ai perdu quelques places ensuite. J'avais de la force, je suis remonté tranquillement. La bataille avec Yan Gras était sympa à la fin'', sourit celui qui a déjà eu l'occasion d'évoluer sur le circuit d'Andrézieux-Bouthéon qu'il a particulièrement apprécié. ''Les conditions étaient super cool, il a plu avant la course. Ça a rendu la course bien plus intéressante. Au repérage, c'était sec. Je me suis vraiment bien éclaté, tout le monde a dû bien se marrer''.

« JE NE PEUX PAS FAIRE DE HAUT NIVEAU »

En ce début d'hiver, le Rhônalpin a retrouvé le plaisir de se démener dans les sous-bois. Et cela se voit. ''Pour le moment, mon hiver se passe bien. J'ai repris le boulot à plein temps. On a recommencé en se prenant moins la tête dans un plus petit club avec ma famille. Ça paye. Je suis vraiment à l'aise, je m'éclate. J'en ai un peu bavé avant. Je fais des belles places désormais et je m'amuse''. Désormais, il semble avoir trouvé son équilibre. Ancien paysagiste, il a opté pour un nouveau départ, cette saison. ''Je bosse dans un magasin de vélo. Je n'ai jamais assez de temps pour m'entraîner, juste ce qu'il faut''.

Aloïs Falentin a tranché. À 30 ans, il a décidé de ne pas s'infliger de pression superflue et de privilégier son activité professionnelle au détriment du cyclo-cross. ''Je crois que je ne peux pas faire du haut niveau, ce n'est pas pour moi. Il faut que je travaille en même temps, sinon ça ne va pas'', reprend l'ancien membre de Safir Ganova qui continue tout de même à se tester à l'occasion de certaines manches de Coupe du Monde, à l'instar de Berne où il a pris la 34e place. ''Je vais également faire Nommay. Après, on va voir selon les congés que je peux avoir, selon les résultats. On va essayer de ne pas trop se cramer et en garder pour toute la saison jusqu'au Championnat de France'', conclut-il.

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