Antoine Benoist : « Pas encore en grande forme »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Champion de France Espoirs de cyclo-cross en janvier dernier, Antoine Benoist faisait ses débuts en Coupe de France dans la catégorie des Élites, ce dimanche, à l’occasion de la première manche de cette nouvelle saison, à La Mézière (Ille-et-Vilaine). Sous son désormais maillot de la Corendon-Circus, le néo-professionnel s’est imposé devant son ancien mentor du Team Chazal-Canyon-3G Immo, Steve Chainel (voir classement). Un moment forcément riche en émotions pour Antoine Benoist, qui concède tout de même être encore loin de son meilleur niveau. DirectVelo a recueilli sa première réaction dans l’aire d’arrivée.

DirectVelo : On imagine que ce succès va te faire du bien !
Antoine Benoist : C’était important de gagner ici pour moi, étant donné que c’était l’une de mes deux seules sorties de l’année en Bretagne, puisqu’il ne restera que Lanarvily par la suite. Je ne suis pas encore en grande forme. Ma course n’était pas top. C’est difficile à encaisser, le fait de ne pas avoir de grandes sensations. Mais bon, il faut faire des choix… Les autres années, j’étais prêt d’entrée de jeu. Maintenant, c’est différent. Il va falloir cibler certains objectifs. Du coup, je ne suis pas dans la même condition que d’habitude à cette période de l’année...

« IMPORTANT D’ÊTRE DEVANT »

On t’a vu commettre quelques fautes durant cette grosse heure de course, ce qui te laisse également penser que tu as encore une grosse marge de progression pour les semaines à venir ? 
J’ai fait pas mal de fautes en effet, mais j’ai essayé de rester propre et de ne pas trop m’énerver. Ce circuit était super physique. Si tu fais une faute en deuxième position, l’autre part. Par contre, si tu es devant et que tu fais une faute, c’est rare que l’autre en profite pour passer devant, donc il était important d’être devant. C’est plus avantageux de passer toutes les parties techniques en tête. 

As-tu eu peur lorsque David Menut est revenu sur toi ?
Il est passé fort, devant moi. Mais une fois dans la roue, je n’étais pas si mal que ça, alors que je voyais qu’il en mettait pas mal. Il a fait quelques erreurs sur la fin, il a peut-être payé ses efforts. Du coup, j’en ai remis à mon tour et je suis reparti.

« STEVE, JE NE PEUX QUE LE REMERCIER »

En fin de course, c’est ton ancien “patron”, Steve Chainel, qui n’était qu’à quelques mètres de toi…
Je ne creusais pas l’écart car je gérais, et j’essayais d’assurer dans les parties techniques. Avec Steve, on est toujours en contact et on continue de se fendre la gueule ensemble. Je ne peux que le remercier de la façon dont il m’a fait évoluer pendant deux saisons. Cette évolution, c’est grâce à lui.

Défendras-tu ton maillot de leader de la Coupe de France lors des prochaines manches ?
Je ne ferai pas la deuxième manche de Coupe de France, donc je pense que je vais laisser le maillot (rires). Mais bon, la Coupe de France n’est pas mon objectif principal. Le premier gros rendez-vous sera le Championnat d’Europe, et le plus important, ce sera le Championnat du Monde.

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