Marc Sarreau : « Finir avec la manière, c'est top »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Marc Sarreau a rempli son objectif. Leader du classement général de la Coupe de France Pro à l'aube de la dernière épreuve, le Tour de Vendée, le sociétaire de la Groupama-FDJ a fait d'une pierre deux coups. Vainqueur à la Roche-sur-Yon (voir classement) ce dimanche, il s'est offert par la même occasion le classement général final de l'épreuve. Très satisfait, il s'est livré à DirectVelo peu après avoir décroché la quatrième victoire de sa saison.

DirectVelo : Quel était ton objectif ce matin : tenter de remporter la course ou sécuriser le classement général de la Coupe de France ?
Marc Sarreau : Le but, c'était de ne pas perdre la Coupe de France quitte à perdre la course. Les autres équipes ont roulé. Ça a fait notre jeu pour jouer la victoire, mais il y avait le risque de perdre la Coupe de France. Benoît Cosnefroy pouvait encore gagner. La victoire sur ce Tour de Vendée, c'était du bonus.

Finalement, tu as remporté à la fois le Tour de Vendée et le classement général de la Coupe de France !
Je suis content. C'est ma quatrième victoire de la saison et il y a le classement général de la Coupe de France en plus. C'est bien de gagner à nouveau, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait (depuis la Route Adélie de Vitré, le 5 avril dernier, NDLR). C'est un plaisir de gagner la Coupe, ça montre que j'ai bien marché sur l'ensemble de la saison puisque les manches sont étalées. Finir avec la manière, c'est top.

« TOUJOURS MIEUX DE LANCER LE PREMIER »

La course a été très rapide aujourd'hui...
Ça a roulé très vite pendant soixante kilomètres. Il y avait du vent et ça a borduré un peu. Il y a des coureurs qui sont sortis. Personne ne voulait rouler derrière pour revenir. Finalement, deux équipes ont mis en route et ça a fini par rentrer.

Comment s'est passé le final ?
C'était dur. Je savais que Benoît Cosnefroy allait attaquer. Au début, je l'ai pointé, puis j'ai décidé de suivre mes collègues. Quand il a attaqué, j'ai réussi à le suivre. J'étais en quatrième position au virage à 250 mètres de la ligne. Dès que je suis sorti du virage, j'ai lancé mon sprint. Même si c'était un peu loin, je savais que ça pouvait le faire. Ce sont des sprints qui se font à la fraîcheur et c'est toujours mieux de lancer le premier.

« TOUT LE MONDE ÉTAIT À FOND »

La bataille a été intense entre Benoît Cosnefroy et toi pour le gain de la Coupe de France !
On se connaît et l'on s'apprécie. On en parlait ces derniers jours et pendant la course. On a évoqué le marquage. Lui et son équipe ont fait le maximum pour gagner, mais nous aussi. C'était un beau duel.

Tu sembles très en forme au sortir de la Vuelta...
Généralement, quand on sort d'un Grand Tour, on a la poignée. La forme est bonne. C'est plaisant de courir. Dès le départ, je me sentais plutôt bien. Sur le circuit final, j'étais moyen, j'avais presque des crampes, mais tout le monde était à fond. La journée a été usante. Heureusement, j'ai réussi à faire un bon sprint.

Quelles seront tes dernières courses de la saison ?
Il reste Paris-Bourges et Paris-Tours. On a une belle équipe sur les deux épreuves donc j'espère que ça va continuer dans ce sens. 

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