Léa Curinier : « Ça va me donner beaucoup d'expérience »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Championne de France de la spécialité, Léa Curinier s'est battue avec ses armes tout au cours du Championnat du Monde Juniors Femmes du contre-la-montre. Dans le Yorkshire, la Rhônalpine n'a pas réussi à se hisser sur le podium. En dépit de sa 14e place (voir classement), elle a apprécié participer à cet événement formateur pour la suite de sa carrière. ''Ça va me donner beaucoup d'expérience, explique-t-elle à DirectVelo. C'était super de pouvoir y participer et je remercie l'Équipe de France de nous avoir mises dans les meilleures conditions et de nous permettre de vivre ces moments. C'était vraiment idéal''.

Léa Curinier s'est présentée au départ de ce contre-la-montre avec des certitudes. Sa récente 5e place acquise au terme de l'effort chronométré de la Watersley Ladies Challenge (Coupe des Nations) lui a servi de référence. Toutefois, sur la rampe de lancement, ce lundi, Léa Curinier se doutait qu'il lui serait délicat de rééditer une telle performance. ''Je ne m'étais pas réellement fixé d'objectif. Le test, c'était la semaine dernière. Je me suis classée 5e du chrono, mais il manquait des filles. Je me disais que le Top 10 était peut-être jouable au Championnat du Monde. J'aurais vraiment été satisfaite de finir dans les dix premières'', confie-t-elle.

« IL FALLAIT QUAND MÊME GÉRER »

En terre britannique, l'habituelle sociétaire de la DN Auvergne-Rhône-Alpes n'a pas eu de répit au cours des 13,7 kilomètres du tracé. ''Le parcours était dur. C'était assez technique avec des descentes assez sinueuses et deux belles montées. C'était à mon avantage. Il n'y avait pas vraiment de parties où l'on pouvait récupérer. On était tout le temps en prise'', souligne celle qui est entrée directement dans le vif du sujet. ''Il fallait quand même gérer, mais c'est court. Il fallait tout de suite se mettre dans le rythme pour ne pas perdre de temps''.

Partie parmi les premières concurrentes, Léa Curinier a évolué sur une route rendue piégeuse par la pluie. Ce qui n'a pas été le cas de certaines de ses rivales. ''Ce n'était pas super parce que la route a séché au fil du temps. Les filles qui sont parties les dernières étaient plus avantagées notamment dans les virages et les descentes. Ça permettait de gagner du temps'', regrette-t-elle. Au terme de ce premier effort, place à la récupération pour la jeune femme de 18 ans en vue de la course en ligne. Elle abordera cette épreuve avec ambition. ''Je pense que ça va être une belle course. On a une belle équipe avec des filles qui ont beaucoup de qualités. On va tout donner pour aller chercher le maillot. Je pense qu'il y aura des filles à surveiller, mais sur un Championnat, il faut se méfier de tout le monde'', conclut-elle.

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