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Grand Prix Christian Fenioux : Les réactions

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Brendan Le Cam (Team Pays de Dinan) a remporté, ce mercredi, la 26e édition du Grand Prix Christian Fenioux, cinquième et dernière manche de la Coupe de France DN2, à Heugnes (Indre). Après 170 kilomètres de course, il a devancé Alexis Diligeart (Océane Top 16) et Kévin Besson (Occitane Cyclisme Formation). Le Team Pays de Dinan remporte le classement général final de la Coupe de France DN2.
Retrouvez les réactions recueillis par DirectVelo.

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Portrait de Alexis DILIGEART

2e

« On avait pour consignes de faire deux tours tranquille. Je suis resté derrière. Je suis remonté au deuxième tour, puis j'ai suivi un coup et je me suis retrouvé devant. On s'est bien entendu. Quand le contre est rentré, il y avait beaucoup de coureurs devant et l'entente était moins bonne.
Je suis à la fois déçu et satisfait. On voulait faire une bonne journée avec l'équipe. Deuxième ce n'est pas mal, mais premier, ça aurait été mieux. Brendan Le Cam nous a surpris. Je voulais que l'on arrive tous ensemble, groupés, mais il nous a surpris de derrière avec plus de vitesse. J'ai essayé d'y aller, mais les crampes sont arrivées donc je me suis rassis.
Je voulais assurer la 2e place. Je sais que je suis rapide pour les arrivées en petit comité quand ça ne frotte pas trop. Une arrivée en cuvette comme ça, c'est ce que je préfère. Au sprint, je me méfiais de Pasturel. Quand j'ai vu aux 200 mètres que personne n'avait lancé le sprint, je l'ai fait. Kévin (Besson) m'est passé devant et j'ai pris sa roue. À l'aspiration, je suis repassé sur la ligne. Après une période de mou, je me suis bien reposé et ça revient bien. Je suis satisfait. »

Portrait de Kévin BESSON

3e

« Je termine encore 3e. C'est un peu frustrant. Je voulais à tout prix une victoire sur une Coupe de France cette année. Aux Boucles Nationales du Printemps, j'avais commis des erreurs tactiques.
Ici, j'ai tout fait pour gagner. Si le contre ne rentre pas sur le groupe derrière Willy Perrocheau et moi, ça peut aller au bout car il n'y avait que des individualités. Malheureusement, à la fin, il y a eu un petit moment de flottement où Brendan Le Cam a saisi sa chance. Il a été opportuniste. Il a gagné. Il est parti à 1,5 kilomètre de l'arrivée quand on commençait à descendre. Il faut saluer l'opportunisme qu'il a eu.
On fait 3e, c'est déjà pas mal avec Ugo Ginestet 14e. On a fait une belle course d'équipe. On est actif et fort collectivement. C'est le point positif de la journée. On a deux week-ends sans course, il va falloir compenser. Il reste tout le mois de septembre avec quelques courses. J'arrive à me préparer sans trop courir. Ça permet d'avoir un dernier bon bloc de courses. Quand on coupe trop tôt, l'hiver est long. J'ai eu un gros coup de moins aux Tour des Deux-Sèvres mi-juillet. Mentalement, j'ai pris coup. Je n'ai eu que deux-trois courses dans l'année où je n'étais pas bien. Le Tour d'Auvergne m'a remis un peu en ligne. La forme commence à revenir. J'essaye de sortir d'un peu plus loin. Je sens que j'ai pris de la caisse. L'an dernier, j'avais des victoires, mais moins avec la manière. »

Steven Laurent (Directeur sportif de Laval Cyclisme 53)

3e de la Coupe de France DN2

« Le contrat est rempli. On avait dit Top 5 en début de saison. Mission accomplie, ça valide le projet de l'équipe. On voulait conserver le podium tout en éclatant la manche. Maxime (Pasturel) était un peu sec dans le final et il fait 7e. Pour la montée en National 1, il reste encore les entretiens avec la Fédération. J'ai une équipe formidable de bénévoles derrière. Le club progresse. Si nous montons, nous serons les petits poucets.
J'ai des regrets sur la première manche (les Boucles du Sud Avesnois NDLR) où on se retrouve trop tôt devant dans le sprint et où on perd des points bêtement. Le seul regret c'est de ne pas avoir mis un gars sur le podium d'une manche. Mais nous avons été constants et la régularité paie. Nous n'avons pas eu passage à vide, ce qui nous avait fait défaut l'an dernier ».

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