Paul Penhoët : « Il ne fallait pas rater ce coup-là »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Pendant toute la seconde moitié du Championnat d'Europe Juniors, l'équipe de France a couru après les échappés pour recoller les morceaux d'une situation bien mal embarquée. Quand Maurice Ballerstedt et Marco Brenner pour l'Allemagne, Andrea Piccolo et Tomas Trainini pour l'Italie, et Enzo Leijnse le seul représentant des Pays-Bas ont pris 15" d'avance à la mi-course, l'Équipe de France n'a pas tardé à rouler. "Il ne fallait pas rater ce coup-là. Après notre erreur, nous n'avons pas mis longtemps à réagir. Mais vu que nous avons été les premiers à rouler, les Belges et les Néerlandais nous ont laissé faire du début à la fin", commente Paul Penhoët après l'arrivée pour DirectVelo.

Les tricolores se sont mis à la planche pour leur sprinteur. "L'équipe a fait un énorme taf. J'y ai cru car on roulait comme des malades. Mais devant, ils étaient plus forts", constate-t-il. Le circuit urbain d'Alkmaar était également un allié pour les attaquants. "Les échappées prennent plus vite les virages et ça compte", ajoute le sociétaire habituel du CSM Clamart.

« UN SENTIMENT D'INACHEVÉ »

Essorés par leur chasse, les Juniors français ne peuvent réagir quand le futur Champion d'Europe, Andrii Ponomar, ressort en contre avec Lars Van Ryckeghem (Belgique) et Gleb Karpenko (Estonie) pour rejoindre la tête. Comme tout le monde est pendu après le travail effectué, Paul Penhoët reçoit la consigne d'attaquer. "Au moment où je sors, il y avait déjà un Néerlandais qui était parti à l'avant. J'ai essayé de rentrer tout seul mais au final, j'ai ramené tout le groupe. J'ai roulé toute la ligne-droite et le tour suivant, nous sommes revenus à 13" de l'échappée mais devant, il se sont vite retournés et ils n'arrêtaient pas d'attaquer".

Le 2e d'étape de la Course de la Paix doit donc se résoudre à sprinter pour une place d'honneur. Il termine 9e, soit 3e du sprint du peloton puisque Mathias Vacek, 6e, était parti en contre dans les derniers kilomètres (voir le classement). "C'est un sentiment d'inachevé mais avec le coup de retard que l'on a pris, je pense que l'on ne pouvait pas faire mieux", conclut-il.

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