Kevin Inkelaar apprécie le Tour du Val d'Aoste (2.2U). Après s'être classé 2e l'an passé, le Néerlandais a fini 3e ce week-end en remportant de nouveau une étape (voir classements). Le sociétaire de la Groupama-FDJ Continental a toujours été présent dans les dix premiers des différentes étapes hormis sur la première perturbée par une erreur de parcours suivie de la grève du peloton. Il revient pour DirectVelo sur sa dernière journée et sur sa performance.

DirectVelo : Ce dimanche, espérais-tu gagner la dernière étape ou remporter le classement général ?
Kevin Inkelaar : Tous les jours, nous avons pensé à la victoire étape. Après la première étape et la décision du jury des commissaires de ne pas toucher aux temps (voir ici), nous avons décidé de nous battre chaque jour. Je pense que l'équipe dans son ensemble a montré beaucoup de grinta ces derniers jours. Nous n'avons pas baissé les bras et nous nous sommes toujours battus. Les premiers jours, j'ai eu à beaucoup attaquer pour reprendre du temps. Je pense que nous avons utilisé beaucoup d'énergie au fil des étapes. Mais il fallait le faire, sinon nous n'aurions pas repris de temps.

« NOUS BATTRE POUR LA VICTOIRE »

Comment as-tu géré cette dernière étape ?
Nous avions un plan clair pour nous battre pour la victoire d'étape. Nous avons commencé à monter tôt à l'avant. L'équipe a accompli un beau travail, que ce soit Simon Guglielmi, Christian Scaroni ou Mattia Petrucci. Ils ont roulé très fort. Malheureusement, à la fin, ça n'a pas payé. Je l'espérais, mais ce fut difficile dans la dernière montée. Il était difficile d'attaquer, car le groupe était assez gros et la vitesse était vraiment élevée.

Tu as tout de même attaqué !
Mais je n'ai pas creusé d'écart. Dimension Data roulait en tête de groupe et imprimait un gros tempo. Je pense que presque tout le monde était à la limite. Beaucoup de coureurs se regardaient. Le rythme a diminué, ça s'est attaqué puis ça se regardait à nouveau. J'ai essayé de jouer la victoire d'étape. Mais je savais que ça allait être vraiment difficile quand j'ai vu les trois coureurs sortir (Bagioli, Van Gils et Ries, NDLR). Derrière, j'ai continué de rouler car les autres coureurs ne le faisaient pas. Mais nous n'avons pas comblé l'écart car il n'y avait pas du tout de collaboration. Je suis arrivé pour la 5e place avec quelques coureurs qui restaient dans le groupe.

« J'AI MONTRÉ QU'ON POUVAIT ME FAIRE CONFIANCE »

Tu semblais très fort sur ce Tour du Val d'Aoste.
Depuis le mois de mai, je pense que j'ai un bon niveau physique. Malheureusement, j'ai eu un peu de malchance à la Ronde de l'Isard, je suis tombé très fort le premier jour. Et au Tour d'Italie, j'ai aussi chuté. Et finalement, j'ai remporté une étape sur ce Tour du Val d'Aoste qui récompense le travail de l'équipe. J'ai aussi montré qu'on pouvait me faire confiance.

Quels sont tes prochains objectifs ?
D'abord, je vais prendre du temps pour récupérer car je suis assez fatigué. Ensuite, je serai au Tour Alsace (2.2) où j'espère faire du mieux possible, avant le Tour de l'Avenir.