Championnat de France - Femmes : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Jade Wiel (FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope) a remporté, ce samedi, à La Haye-Fouassière (Loire-Atlantique), le Championnat de France Elites Femmes. Après 117,6 kilomètres de course, la Provençale a devancé sa coéquipière Victorie Guilman et la tenante du titre, Aude Biannic (Movistar). A 19 ans seulement, et pour sa première saison parmi l'Élite, Jade Wiel succède donc à Aude Biannic au palmarès de l’épreuve (voir classement).
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.


9e

« Je suis déçue car c'était une course bizarre. Les quatre premiers tours, ça ne roulait pas du tout, ça se regardait beaucoup. Tout le monde attendait les attaques des individualités. Ça sautait par l'arrière mais ça ne roulait pas très vite donc ce n'était pas vraiment une course d'usure. A la fin ça s'écrémait un petit peu, quand il y avait des attaques, mais ça ne roulait plus ensuite pendant trois-quatre minutes.

On s'est fait piéger mais avec Séverine Eraud, on était un peu mitigée pour aller rouler. Pascale (Jeuland-Tranchant) était notre sprinteuse mais elle était limite dans les côtes. Si on roulait, on se serait fait avoir au sprint. On a compris que le podium était foutu. Séverine est sortie avec Eugénie (Duval), à cinq-six kilomètres de l'arrivée. Je me sentais encore bien et je suis ressortie avec Laura (Asencio) pour aller chercher une place d'honneur.

Je suis satisfaite de ma forme car j'arrive à faire deux Top 10 : ça veut dire que je travaille bien avec mon entraîneur depuis un an. J'étais au rendez-vous. Au chrono, c'est une satisfaction mais pour la course en ligne, c'est plus de la déception. C'était assez tactique. Le Championnat de France c'est une course d'un jour, il faut avoir un petit peu de tout pour avoir le maillot ou monter sur le podium. Mais l'an prochain, avec Cadoudal, ça sera beaucoup plus dur et ça sera une autre course ».

Portrait de Roxane FOURNIER

11e

« Tous les ans, on assiste au même type de course, à savoir à un enterrement à l’arrière. Je n’aime pas de ce genre de courses. Personne ne roule, ça s’attaque et ça s’enterre. Dans ces conditions, le classement ne reflète pas forcément le niveau de chacune, même si pour gagner le Championnat de France, il te faut quand même le niveau.

La FDJ a bien joué le coup. Elles ont couru intelligemment cette année et ça, on ne peut pas leur enlever. Quand elles ont deux filles devant et qu’elles ne roulent pas, ce n’est pas très correct, mais c’est le jeu… Elles ont bien joué puisqu’elles ont gagné. Mais je trouve un peu dommage qu’il n’y ait pas plus d’action d’entrée de jeu. Encore une fois, on le sait, il faut s’adapter.

Aude (Biannic) a anticipé et c’était bien joué. Dans la bosse, il fallait vraiment surveiller Audrey (Cordon-Ragot) et Pauline (Ferrand-Prévot). Au final, la bosse n’a pas fait la différence comme on aurait pu le penser. Le Championnat est toujours une course particulière, il faut savoir la lire dans le bon sens, sinon tu sais que tu as perdu ».

Portrait de Clara COPPONI

12e

« L'objectif était de gagner. C'est un Championnat de France, c'est une course un peu spéciale. 12e, c'est satisfaisant, je ne pouvais pas faire mieux. J'ai un peu subi avec la chaleur. La course n'allait pas très vite, ça n'a pas trop roulé. La chaleur a rendu la course difficile. J'étais très limitée pour suivre les attaques, je ne pouvais pas produire plus d'efforts que ce que je faisais. C'est frustrant quand même.

Cela fait depuis le début de la saison que je suis en forme. Et je suis moyenne ce samedi. Avec le chrono, je n'ai pas trop bien récupéré aussi. Je suis du sud, mais je ne roule pas à 14h quand il fait très chaud ! Sur la fin, j'avais des crampes. C'était horrible, je me suis mise dans la roue et j'ai fait le sprint. J'étais à bloc, je ne savais pas ma place. Ce samedi soir, je pars en stage à Saint-Quentin-en-Yvelines et après, je partirai mardi au Championnat d'Europe sur piste ».

Portrait de Pascale JEULAND-TRANCHANT

22e

« J'ai vu que sur les derniers tours, j'étais un peu à bloc,  notamment dans les montées. Je savais que je n'allais pas finir avec le bon coup. Je me suis dit "tant pis", j'essaye de rouler pour mes coéquipières (Séverine Eraud et Marion Sicot, NDLR). Je savais que je ne serai pas là à l'arrivée. J'ai essayé de faire un peu quelque chose du coup. Malheureusement, ça n'a pas donné grand-chose.

C'était quand même une course particulière avec la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope qui contrôlait. On n'était que trois. Dès qu'une fille se mettait à rouler, c'était un peu mort en cas d'attaque. C'était assez compliqué de courir avec ce scénario ».




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