C’est un résultat qui lui a fait beaucoup de bien. Mi-mai, Gladys Verhulst a décroché son premier Top 10 au niveau UCI, avec une 7e place d’étape sur les routes du Tour de Burgos. “En début de saison, c’était très dur. Ce n’est pas du tout le même niveau qu’en Coupe de France. Mais je prends de l’expérience et je me sens de plus en plus à l’aise”, explique la sociétaire de la formation Charente-Maritime. La Championne de France Espoirs sur route 2018 espère répéter ce type de performances dans les semaines et mois à venir. “Continuer de faire des places d’honneur au niveau UCI serait déjà pas mal. La saison est encore longue”.

Après son expérience espagnole du côté de Burgos, l’athlète de 22 ans a enchaîné avec un stage en montagne, en Maurienne, avec l'Équipe de France. “J’en suis sortie fatiguée mais je pense avoir bien récupéré et j’espère être en forme pour ce Tour de Bretagne”, lançait-elle auprès de DirectVelo au moment du lancement de l’épreuve bretonne. “Bonne préparation pour le Championnat de France”, ce Tour régional sera aussi l’occasion, pourquoi pas, d’aller chercher un nouveau résultat intéressant, pour celle qui a du mal à jauger sa progression depuis l’an passé. “C’est difficile de comparer car le calendrier n’est pas le même, avec toutes ces courses UCI”.

Quelles sont les principales différences entre les épreuves nationales et les compétitions UCI ? “On est beaucoup plus nombreuses. C’est un très gros niveau. Ça frotte, ça roule vite. Les stratégies ne sont pas du tout les mêmes”, tente de résumer Gladys Verhulst. Entraînée par l’ancien coureur professionnel Sébastien Chavanel, elle tentera de décrocher un nouveau gros résultat sur le prochain Championnat de France sur route, mais ne participera pas à l’effort chronométré. “Je viens tout juste de récupérer mon vélo de chrono. Par contre, je vais bien m’y mettre cet été, j’ai envie de me tester sur cet exercice”.