Rémy Rochas : « Un régal ou la galère »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Rémy Rochas a serré beaucoup de mains ce vendredi au départ de la première étape du Tour de l'Ain. Le Savoyard est (un peu) à la maison à l'occasion du Tour de l'Ain. "Je suis vraiment content d'être ici. C'est à côté de chez moi et j'étais au club de Bourg-en-Bresse l'an passé. Mais il n'y a pas de pression particulière", assure le coureur en forme actuellement. Ces deux dernières semaines, il a terminé 24e et 28e des Tours de Madrid (2.1) et d'Aragon (2.1). "J'avais une bonne condition sur ces courses. Je pouvais arriver pour la gagne, mais j'ai eu des soucis de crampes. Depuis, les mécanos ont bien bossé sur mon vélo. Il y a des choses à faire ce week-end", assurait-il avant de prendre le départ de Bourg-en-Bresse.

Mais la première journée a été compliquée. "À une douzaine de kilomètres de l'arrivée, Julien (El Farès) est tombé à côté de moi. Ça m'a enlevé un rayon. Je me suis retrouvé avec Fabien (Schmidt) dans le groupe des Cofidis. Nous avons attendu que Julien rentre et nous avons tout mis sur deux-trois relais pour tenter de le ramener. Nous avons vidé le moteur à ce moment-là. Malheureusement, Julien n'est pas rentré", regrette le néo-pro de Delko Marseille Provence, arrivé à 1'56'' du peloton réglé par Stefan Bissegger (voir le classement).

UNE PREMIÈRE AU GRAND COLOMBIER

Pas de quoi le démoraliser avant les deux étapes de montagne. "Ça sera plus tactique samedi que dimanche où ça se fera à la pédale dans le Grand Colombier. J'ai hâte de voir comment ça va se passer pour moi. J'ai eu la chance de faire des courses assez dures ces dernières semaines, mais là c'est encore plus difficile. Tant mieux", apprécie l'ancien vainqueur d'étape sur la Ronde de l'Isard (2.2U).

Ce dimanche, il escaladera pour la première fois le Grand Colombier en compétition. "Je suis retourné le faire il y a deux semaines à l’entraînement. C'est un col difficile, on passe un petit moment dedans. Si on est bien, on peut se régaler avec un gabarit comme le mien, mais si on n'est pas bien, même avec mon gabarit, ça peut être une galère", note le coureur de 23 ans. Rémy Rochas est ambitieux pour ces deux journées en montagne. "Je ne sais pas à quoi m'attendre. Il y a un beau plateau, mais si je peux jouer la gagne sur une étape... C'est en jouant la gagne régulièrement qu’on arrive à s'imposer un jour sur une course. Je n'ai pas la pression du résultat. Et si j'arrive à faire gagner un Moreno ou un El Farès, ma course sera réussie. J'ai envie de faire du mieux possible", conclut-il.

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