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Team Pro Immo Nicolas Roux : « Avancer manche par manche »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Le Team Pro Immo Nicolas Roux a conservé son bien à l'issue de la deuxième manche de Coupe de France DN1. Mieux, les Auvergnats ont accentué leur avance lors de Paris-Mantes-en-Yvelines (voir classement). Grâce à la deuxième place de Ronan Racault et à la dixième de Florent Pereira, les rouge-et-noir disposent désormais d'un confortable matelas de sécurité vis-à-vis de leurs poursuivants directs (voir classement). Nicolas Vogondy, directeur-sportif de l'équipe, fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Quel est le sentiment de l'équipe après cette deuxième place ?
Nicolas Vogondy : On a fait une très belle place de deuxième. Des fois, il y en a qui ne se satisfont pas d'une place de deuxième, mais nous, on est déjà très contents. C'est quand même un podium en Coupe de France DN1, grâce à Ronan Racault qui n'avait pas eu de chance lors de la première manche à Nantes-Segré. Il a été échappé tout au long de la course avec sept ou huit coureurs. On a gagné le classement de la deuxième manche et on a creusé l'écart au classement général. On est satisfaits. La cerise sur le gâteau aurait été de gagner.    

« ON NE S'EN LASSE PAS »

Le Team Pro Immo Nicolas Roux s'habitue à gagner cette saison !
C'est vrai. C'est peut-être une mauvaise habitude, mais on ne s'en lasse pas. Samedi, Maxime Urruty a gagné le Tour de la Charente Limousine. On est bien depuis le début de la saison. Il y a une bonne dynamique, un bon staff, une bonne équipe, et un bon partenaire.

Le peloton a été battu sur cette deuxième manche de Coupe de France...
L'échappée a pris près de quatre minutes d'avance. Devant, il y avait beaucoup de bonnes équipes représentées. Ensuite, le SCO Dijon et Sojasun espoir-ACNC ont essayé de rouler, mais il fallait boucher près de quatre minutes. Dans le vélo, ce n'est pas rien. Devant, ils étaient huit à tourner avec des rouleurs solides comme Romain Bacon. Il y avait du beau monde, et ils se sont bien entendus. Même si le peloton est revenu à trente secondes dans le final, ils ont été solides pour aller au bout. Les six premiers méritent leur place. Ça s'est joué dans un mouchoir de poche, mais le peloton a réagi trop tard. La chasse n'a pas été assez franche. Tant mieux pour les échappés.

« IL RESTE ENCORE BEAUCOUP DE MANCHES » 

Ronan Racault avait-il prévu de prendre l'échappée si tôt ?
Pas du tout. On avait des coureurs désignés pour faire le début de course, la mi-course, et la fin de course. Ronan (Racault) était plutôt protégé pour faire le final, mais il a trouvé une ouverture. Il a suivi un coup au bout de trente ou quarante kilomètres. Il s'est avéré quelques heures plus tard que c'était la bonne échappée. Il a fait ça à l'instinct. Au bout du compte, ça s'est avéré payant.

La Coupe de France DN1 peut-elle devenir un objectif pour l'équipe ?
Honnêtement, non. Si on gagne le classement général, on sera très contents. Le mot d'ordre au briefing de chaque manche sera d'essayer de gagner la course. Le classement général, on ne le regardera que le soir. Il reste encore beaucoup de manches. Même si on a creusé l'écart, il y a encore beaucoup de points en jeu, notamment sur les courses par étapes. On va avancer manche par manche. On va voir ce que l'on peut faire.

 

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