Luc Dury a « trouvé un équilibre » à Saint-Etienne

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

Le Grand Prix de Saint-Etienne Loire n’est pas une course comme les autres pour Luc Dury. Le Stéphanois s’est découvert une passion pour le cyclisme avec cette épreuve. “J’habite dans un petit hameau qui surplombe le départ réel. Depuis tout petit, je vois la course passer devant la maison. A l’époque, je n’avais même pas besoin de descendre sur le bord de la route pour voir la course. Le Col de la Gachet est la première bosse que j’ai montée dans ma vie, et je la connais par coeur”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo. Pur produit de l’EC Saint-Etienne Loire (lire ici), il en porte le maillot depuis maintenant onze ans. “Je me sens très bien au club, j’y connais tout le monde. Maxime Larue est arrivé au club en même temps que moi. Je connais tout le fonctionnement du club en général”.

UNE PLACE PLUS IMPORTANTE DANS LE GROUPE


Le coureur de 22 ans se sent comme à la maison au sein de cette structure. “Honnêtement, ça ne m’a jamais traversé l’esprit de partir. J’ai trouvé ma place dans l’équipe et aujourd’hui, j’ai la sensation d’être important dans le groupe”. Au fil des années, en effet, Luc Dury a pris de l’épaisseur dans ce collectif de DN1. “Je pense être maintenant une pièce importante, presque un « moteur » de l’équipe, même si je n’ai pas le niveau d’un Maxime Jarnet ou d’un Jaakko Hänninen”.

REPÈRES ET STABILITÉ

Désireux de “ne pas faire une fixette sur le Grand Prix de Saint-Etienne”, le Rhônalpin se dit en tout cas satisfait de ses sensations en ce début d’année, lui qui avait été très embêté, à cette même période, les deux hivers précédents. “J’avais bien galéré. Je m’étais cassé la main la première fois. Et la seconde, j’étais bien amoché au niveau d’un rein, après une chute en VTT en novembre. J’avais été hospitalisé un bon moment. Je n’avais pu reprendre la compétition que fin avril, l’an dernier”, rappelle-t-il. Autant dire que le simple fait de se présenter sur le Grand Prix de Saint-Etienne Loire avec des jours de course dans les jambes est déjà une première victoire pour celui qui termine actuellement sa quatrième année en école d’ingénieur, à… Saint-Etienne. “Je passe mon Masters sur sept ans, en double projet sport-études aménagé”. Habitué à sa ville, à son club, à son emploi du temps bien chargé entre la pratique du cyclisme et des études très prenantes, le garçon a trouvé ses repères, et ne compte pas en changer. “J’ai trouvé mon équilibre de vie et c’est très bien ainsi”.

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