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CC Etupes : « C'est un handicap psychologique »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Absent volontairement au Circuit de la vallée du Bédat puis victime de l'annulation du Grand Prix de Lillers, le CC Etupes n'a plus couru depuis le 24 février et le Grand Prix de Puyloubier. Pas l'idéal avant Nantes-Segré, première manche de la Coupe de France DN1, qui se dispute ce dimanche. Avant ce premier gros rendez-vous de la saison, DirectVelo a fait le point avec Boris Zimine, le directeur sportif erbaton.

DirectVelo : Excepté Jérémy Bellicaud présent au Tour du Rwanda, tes coureurs n'ont pas mis un dossard depuis trois semaines et le week-end aixois. Est-ce un handicap avant de disputer Nantes-Segré ?
Boris Zimine : C'est un handicap surtout psychologique car nous sommes en début de saison. Ils n'ont pas de repères. Je vais leur dire justement que c'est dans la tête. Il y a plein d'exemples de garçons qui répondent présents « uniquement » en s'entraînant avant un gros rendez-vous. On le voit chez les professionnels. Certains arrivent sans beaucoup de compétitions dans les jambes et sont performants. C'est sûr que ce n'est pas le plus rassurant. J'aurais bien voulu que l’équipe dispute le Grand Prix de Lillers dimanche dernier. Mais on ne doit pas se retrancher derrière ça. Il faut essayer de trouver le positif : ils seront frais et auront la dalle. Ça sera une course où la motivation aura un rôle important. Eux ont vraiment envie de courir !

« IL FAUT FAIRE DES CHOIX »

Ont-ils adapté leur semaine d'entraînement ?
Oui en rentrant de Lillers, j'ai dit aux coureurs de faire trois grosses journées d'entraînement, de lundi à mercredi. Ils ont tous eu un programme similaire. Avant Lillers, le vendredi et le samedi, ils s'étaient relâchés. Forcément, il a fallu faire derrière des belles journées, avant de se reposer puis d'arriver sur place ici vendredi.

Tu avais fait le choix de ne pas envoyer d’équipe au Circuit de la vallée du Bédat il y a quinze jours. Pourquoi ?
Nous sortions de la période des courses dans le sud, avec les Boucles du Haut-Var, le GP du Pays d'Aix puis le GP de Puyloubier. C'était un choix stratégique. L’équipe est jeune. Tous n'ont pas l'expérience de gérer une semaine de récupération derrière une grosse charge de travail. En allant au Bédat, tu prends le risque de passer totalement au travers. Régulièrement, l’équipe allait là-bas avec peu de coureurs car quand Jérôme (Gannat) en inscrivait dix, il en avait six dans le camion car les mecs n'avaient pas récupéré du stage précédent. Je ne voyais pas l’intérêt d'aller là-bas pour avoir deux coureurs à l'arrivée. Par ailleurs, avec la nouvelle règle des engagements qui sont libres, certains organisateurs n’hésitent pas à mettre les inscriptions plus chères. Ce n'était pas le cas du Bédat mais l'enveloppe des engagements sera plus importante cette année. Il faut faire des choix... Ne pas aller au Bédat, ça évitait des frais de déplacements, des frais d'engagements et ce n'était donc pas forcément nécessaire sportivement à ce moment-là. Mais ça aurait été bien de courir la semaine suivante !

« DES AMBITIONS »

Le samedi suivant, vous deviez disputer le Circuit des 4 Cantons qui a été annulé et tu avais donc choisi le GP de Lillers en remplacement...
Il y avait deux possibilités : soit aller à Lillers soit aller à Wittenheim. Je voulais qu’on dispute une course de haut-niveau avant Nantes-Segré comme nous n'avions pas couru le week-end précédent. Nous n'avons pas eu de chance...

Le CC Etupes sera malgré tout ambitieux sur ce Nantes-Segré ?
Oui, bien sûr ! Nous avons des ambitions. Si tu n'es pas ambitieux au départ d'une Coupe de France autant rester à la maison. Nous n'avons pas forcément un gros sprinteur comment l'ont certaines équipes, ni le coureur au-dessus de la mêlée, mais j'espère avoir un collectif homogène. Ils sont tous capables d'influencer la course à un moment ou à un autre.

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