Baptiste Constantin : « Je sais que je suis attendu »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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C’est ce qui s’appelle des débuts prometteurs. Alors qu’il admet lui-même ne pas être “un homme du début de saison”, Baptiste Constantin a déjà pointé le bout de son nez ce mardi, à Chantonnay, sur la troisième manche du Circuit des Plages Vendéennes. Membre de la bonne échappée, il a dû laisser filer le Nantais Axel Mariault vers la victoire dans le final, avant d’aller cueillir la deuxième place au sprint, dans le groupe de contre (voir classement). “Nantes était en supériorité et ils ont bien joué le coup avec des coureurs qui étaient très forts. Quand il est sorti (Axel Mariault), il était vraiment costaud, et il est bien allé la chercher”, admet le 3e du Challenge BBB-DirectVelo 2018.

LIMITÉ DANS L'ASCENSION

Lorsqu’Axel Mariault a pris la fuite dans une ascension, Baptiste Constantin n’était “pas au mieux”. Surtout, le désormais sociétaire de l’équipe CM Aubervilliers 93-St-Michel pensait avoir encore le temps de rentrer par la suite. “Je ne me suis pas affolé car il restait une autre bosse, et je pensais que l’on allait pouvoir rentrer dans celle-ci. Mais finalement, l’organisation n’était pas terrible entre les coureurs du contre, et j’ai fini par vite comprendre que l’on allait se jouer la deuxième place alors que devant, il en a remis un coup”Après avoir déjà eu de “plutôt bonnes sensations” à l’Essor basque, l’athlète de 24 ans confirme en tout cas qu’il est bien rentré dans son exercice 2019. “Je sens qu’il me manque encore un petit quelque chose”, lâche-t-il cependant.

EN MISSION

Durant la trêve hivernale, Baptiste Constantin avait notamment pu profiter d’un stage de cohésion du côté de Fréjus (Var), au côté des coureurs de l’équipe St-Michel-Auber 93, la maison mère. “On a pu tous apprendre à se connaître et ça a créé une bonne ambiance dans le groupe. C’était l’occasion de partir sur une bonne base”. Alors qu’il mise énormément sur un passage chez les professionnels à l’horizon 2020, dans la formation de Stéphane Javalet, le garçon ne veut pas se mettre trop de pression malgré tout. “Je sais que je suis attendu mais je reste concentré sur ce que j’ai à faire. Je ne changerai pas ma façon de courir ou ma façon d’être. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal”, ajoute celui qui s’était imposé à huit reprises l’an dernier. “Je vais essayer de reproduire ces bons résultats, mais il n’y aura pas que ça. Il va aussi falloir que l’on arrive à bien courir collectivement”.

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