A 22 ans, Dorian Godon débute déjà sa troisième saison chez les professionnels. Après deux premières années chez Cofidis, le Lyonnais a rejoint cet hiver une équipe WorldTour, AG2R La Mondiale. Avec l’envie de découvrir un calendrier encore plus riche que lors des deux cuvées précédentes. “Je voulais passer au niveau au-dessus et découvrir de plus grosses courses, tout en ayant la possibilité de jouer ma carte”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo. Surtout, le garçon savourait son retour à la compétition la semaine passée, sur les routes du Tour de la Provence, lui qui n’avait plus couru depuis le mois d’août dernier et le Tour de Wallonie, où il avait lourdement chuté. “Je n’avais pas couru depuis 200 jours - 197 précisément -, alors je reprends mes automatismes avec ma nouvelle équipe”.

Ambitieux, il n’a pas mis longtemps à retrouver le bon coup de pédale, terminant 9e sur le circuit du Castellet, avant de réaliser un gros travail pour Tony Gallopin le dernier jour, dans les rues d’Aix-en-Provence. “J’attendais quand même de faire un bon chrono le premier jour, mais ça n’a pas été le cas. Sur le reste des étapes, j’ai essayé d’aider du mieux possible l’équipe. Je n’étais pas mécontent de mes sensations, sur des étapes de près de 200 kilomètres”. Désormais, Dorian Godon va partir sur un cycle qui doit l’emmener jusqu’aux Classiques du mois d’avril. “L’idée sera vraiment d’aider l’équipe sur les plus gros objectifs. On a des leaders emblématiques et ça donne envie de bosser pour eux”.

A partir du mois de mai, le vainqueur du prologue des Boucles de la Mayenne 2018 devrait avoir sa propre carte à jouer. En Mayenne, justement, mais aussi au Tour de l’Ain, entre autres. Parmi les grands rendez-vous de sa saison, l’ancien sociétaire du Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin chez les amateurs devrait disputer le Tour d’Espagne, le premier Grand Tour de sa carrière. “Le calendrier est intéressant. Il ne me reste plus qu’à retrouver mon meilleur niveau mais je sens déjà que je monte en puissance”.