Philippe Gilbert : « Conforté dans mon choix »

Crédit photo Kim Caritoux

Crédit photo Kim Caritoux

Philippe Gilbert a déjà mis au fond. Le Belge de Deceuninck-Quick Step s'est imposé au sprint, ce samedi, lors de la troisième étape du Tour de La Provence (2.1), courue sur 181 kilomètres entre Aubagne (Bouches-du-Rhône) et le circuit Paul-Ricard au Castellet (Var). Il revient pour DirectVelo sur son succès.

DirectVelo : Tu remportes ta première victoire de l'année sur le Tour de La Provence...
Philippe Gilbert : Quand j'ai vu que cette course faisait partie du calendrier de l'équipe, j'ai voulu venir ici. C'est rare de courir dans le coin. J'aime bien rouler dans le sud de la France. Je suis content d'être présent et le fait de gagner me conforte dans mon choix.

« CALÉ DANS LA ROUE DES MEILLEURS GRIMPEURS »

Tu as été bien entouré par tes équipiers durant la journée...
En effet, mes équipiers m'ont vraiment bien emmené. Il fallait être vraiment bien placé et ça a été le cas grâce à eux. C'était un parcours assez exigeant avec une partie très technique sur une petite route après la descente dans le circuit. Ainsi, j'ai vraiment pu entamer cette partie technique en bonne position et ça m'a permis d'économiser pas mal de forces, avant d'aborder la montée.

Comment as-tu géré cette dernière ascension de la côte du Brulat ?
J'ai entamé la montée en position idéale. Quand il y a eu une attaque, j'ai suivi. Je me suis calé dans les roues des meilleurs grimpeurs. Je n'ai pas produit d'effort, j'ai attendu. L'ascension était exigeante mais le vent était un peu défavorable, c'est ce qui a un peu neutralisé la course même si ça montait vite dans le dernier tour. On pouvait s'abriter un peu et profiter du vent défavorable. Je voyais des coureurs comme Guillaume Martin qui voulaient attaquer. Mais en raison du vent, c'était impossible. Personne n'a osé.

UN PROBLÈME MÉCANIQUE DANS LE FINAL LA VEILLE


Au sommet, vous étiez neuf en tête mais ensuite c'est rentré...
J'entendais à la radio qu'il y avait un groupe qui rentrait. Je ne me suis pas énervé, je n'ai pas essayé de contrer, je suis vraiment resté calme. Je misais sur une arrivée au sprint. Je pense que c'était la bonne décision. J'ai entamé le dernier virage bien placé. C'était un sprint assez rapide. J'avais peur de partir un peu trop tôt et de me faire remonter. J'ai attendu assez longtemps. A 125 mètres de la ligne, j'ai lancé et c'était parfait.

Pourquoi n'avais-tu pas fini dans le premier groupe, vendredi, lors de la deuxième étape ?
Hier (vendredi), j'étais très bien. Malheureusement, j'ai eu un petit problème mécanique dans le final. Je n'ai donc pas pu suivre le groupe qui s'est disputé la victoire, j'ai fini juste derrière. Mais ce n'est pas grave, aujourd'hui, j'ai pu gagner, c'est le principal. La motivation est toujours là, seule la victoire compte, c'est important de gagner. La condition est bonne, j'ai effectué un bon hiver et de bons stages.

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