Gorka Izagirre ne repart pas bredouille de La Ciotat. Venu avec l’ambition de profiter d’une 2e étape du Tour de La Provence difficile, le Champion d’Espagne sur route a pris la 3e place d’une étape remportée par son compatriote Eduard Prades (Movistar). Surtout, celui qui a quitté la Bahrain-Merida pour la formation Astana à l’intersaison s’empare de la tête du général (voir classements). “J’espérais pouvoir gagner l’étape mais bon, je suis tombé sur plus rapide que moi. Je termine quand même 3e, je prends des bonifs et surtout le maillot de leader, alors ça restera quand même forcément une bonne journée pour nous”, confirmait-il auprès de DirectVelo, au pied du podium.

L’expérimenté coureur de 31 ans savait qu’une grande partie du classement général pouvait se jouer ce vendredi. “Je n’ai pas été surpris de la difficulté de l’étape. On avait bien analysé le parcours et on savait que ça risquait d’exploser dans la dernière difficulté. On était préparé à ça”. En revanche, l’Espagnol ne s’attendait peut-être pas à devoir faire face à un tel collectif de la Groupama-FDJ, qui comptait pas moins de trois représentants dans le bon coup de neuf unités. “C’est vrai qu’ils étaient quand même trois devant et que c’était une donnée importante, mais apparemment, ils ont fait le choix de jouer la carte de Pinot dans le sprint”, analyse-t-il.

Voit-il en la formation WorldTour française l’adversaire le plus sérieux de ce peloton pour les deux dernières journées de course ? “On a vu que les trois étaient très forts. Ça veut dire qu’ils seront encore présents dans les deux prochaines journées et il faudra faire attention car ils ont vraiment un groupe solide, mais je me sens bien moi aussi. Je vais faire le maximum pour garder la tête du général”.