Guillaume Martin : « Il y aura des choses à tenter »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Guillaume Martin est ambitieux en ce tout début de saison. Auteur de trois Top 10 pour sa reprise au Challenge de Majorque, il avait même pris la 2e place sur les hauteurs de Felanitx, seulement devancé par l’Espagnol Jesus Herrada (Cofidis). Pour sa deuxième épreuve de l’année, cette semaine sur le Tour de La Provence, l’envie d’ouvrir son compteur de succès en 2019 reste la même. “La condition était bonne là-bas, alors j’espère pouvoir encore jouer les premiers rôles sur les étapes qui viennent. Et puis, pourquoi ne pas aller chercher une victoire d’étape”, expliquait-il auprès de DirectVelo, quelques minutes après en avoir terminé de son contre-la-montre individuel, ce jeudi.

UN RETARD DÉJÀ IMPORTANT AU GÉNÉRAL

Dans les rues des Saintes-Maries-de-la-Mer, le leader de la Wanty-Groupe Gobert a lâché un pécule très important de 1’10” à l’Italien Filippo Ganna (Team Sky, voir classement). Peut-être déjà trop pour espérer jouer la victoire au classement général final ? “Une minute, c’est forcément beaucoup, sur un chrono aussi court. Mais bon, je n’ai pas le même gabarit que les coureurs qui terminent devant, comme Langeveld… Sur un circuit comme celui-là, je dois admettre que je m’attendais quand même à perdre du temps. Je regarderai les résultats complets à tête reposée ce soir. Ce qui est sûr, c’est que les journées qui arrivent vont mieux me convenir”.

LA PROMESSE D’UNE COURSE ANIMÉE

Comme beaucoup d’autres coureurs, le Normand de 25 ans aura tout intérêt à tenter son va-tout lors des prochaines journées, s’il espère inverser la situation. Cela tombe bien, la course s’annonce particulièrement animée jusqu’à dimanche. “Ca risque d’être débridé sur les étapes qui arrivent, il y aura des choses à tenter et en même temps, il n’y aura pas d’arrivée en altitude. Ca peut être aussi ouvert et tactique. On devrait avoir une course de mouvements”. Une course animée, avec des conditions météorologiques dignes d’une autre saison. “Les conditions sont idéales. On se croirait presque au printemps voire en été”, s’amuse Guillaume Martin. “C’est vraiment bien de pouvoir évoluer sous ce temps-là au mois de février”.

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