Amaury Capiot, le sprinteur qui attaque

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

Pour sa cinquième saison chez les professionnels, Amaury Capiot commence à connaître le métier. Le sociétaire de Topsport Vlaanderen-Baloise, la formation flamande qu'il avait rejoint dès ses débuts chez les pros en 2015, pointe déjà le bout de son nez en ce début de saison. 11e du Grand Prix d'ouverture La Marseillaise, il a pris la 10e place au sprint, jeudi dernier à Beaucaire, à l'occasion de la 1ère étape de l'Etoile de Bessèges (voir classement). "Les sensations sont bonnes pour l'instant et c'est pour ça que je voulais en profiter pour tenter des choses". Car lors de la deuxième étape, le Belge a opté pour une course offensive, en prenant l'échappée. "On a bien roulé puis on a choisi d'insister dans le final. J'étais avec Jérôme Cousin dans les quinze derniers kilomètres et on a tout donné. C'était un bon entraînement pour les Classiques", explique-t-il auprès de DirectVelo.

LE HET NIEUWSBLAD EN LIGNE DE MIRE

Pour autant, Amaury Capiot promet ne pas vouloir tenter régulièrement ce type d'attaques audacieuses. "Le sprint reste la priorité mais c'est bien de pouvoir aussi prendre des coups de temps en temps, pour se tester". Après "une grosse phase de préparation en décembre-janvier puis un début de saison intéressant", le garçon va se rendre sur les routes du Tour d'Oman, pour tenter une nouvelle fois sa chance dans les emballages massifs. Il prendra ensuite part à son premier objectif de l'année, le Circuit Het Nieuwsblad. "C'est une priorité. Je m'y sentais fort l'an passé et j'espère faire un résultat là-bas". Un bon mois plus tard, il ciblera également le Tour des Flandres. "Je n'aurai pas forcément l'espoir d'y faire un résultat, mais c'est une course sur laquelle j'espère me montrer". Pour le coup, il se pourrait bien qu’il y retrouve l’envie de se porter à l’avant en anticipant la grande bagarre. Confiant quant à ses capacités à s'illustrer dans les prochaines semaines, le coureur de 25 ans - victime d'une lourde chute le printemps dernier qui l'a longtemps écarté des courses - se veut ambitieux. "Je pense être plus fort, avoir plus de caisse qu'avant. Je suis plus complet. Du coup, j'ai peut-être perdu un petit peu de ma pointe de vitesse, mais je me sens fort"

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Amaury CAPIOT