Christophe Laporte : « C'était très décousu »

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

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Christophe Laporte tient déjà sa revanche. Débordé, ce jeudi, lors du final du premier jour de l'Etoile de Bessèges (2.1), le sociétaire de la formation Cofidis a remis les pendules à l'heure lors de la deuxième étape. ''Hier (jeudi), on n'était pas placé pour jouer la victoire. On s'est complètement loupé. Avec l'équipe, on s'est dit qu'il fallait tout donner pour ne pas avoir de regrets'', explique-t-il au micro de DirectVelo.

Sur la route de La Clamette (Gard), les Nordistes ont décidé de ne pas assumer le poids de la course. Pour ce faire, ils ont envoyé Pierre-Luc Périchon aux avant-postes. Une fois le regroupement général opéré grâce au travail des formations adverses, Christophe Laporte a pu compter sur ses troupes pour l'épauler dans le final. ''Dans les quinze derniers kilomètres, l'équipe a fait un super travail pour bien me placer. J'étais toujours accompagné'', apprécie le lauréat du jour. La crevaison de Loïc Chetout n'a pas été un frein à la réussite du plan établi. ''Il nous manquait un élément pour nous placer dans les quinze derniers. On a utilisé d’autres coureurs pour faire son travail''.

« PLAISANT DE GAGNER AVEC UN TEL PLATEAU »

Mouvementés, les derniers kilomètres de l'étape ont été marqués par la nervosité. Une nervosité qui a provoqué plusieurs chutes au sein du peloton. ''C'était très décousu. Il y a beaucoup de sprinteurs dans cette édition de l'Etoile de Bèsseges. C'est plaisant de gagner avec un tel plateau, mais les arrivées sont souvent tendues'', reconnaît le sprinteur de 26 ans, qui a bien maîtrisé le dernier rond-point aux 500 mètres, le juge de paix de l'étape. ''Je suis sorti en cinquième ou sixième position. C'était compliqué à gérer, si près de l'arrivée, car il y avait des coureurs des deux côtés du rond-point. J'ai lancé mon sprint à la sortie du rond-point pour prendre de la vitesse, rattraper les coureurs de devant et les déborder''.

Auréolé du maillot de leader du classement général qu'il a ravi à Bryan Coquard, Christophe Laporte a atteint son objectif. ''Le but était de gagner une étape, c'est fait. Maintenant, on va se concentrer sur la suite. Je me focalise sur les étapes. Le général vient tout seul. Le chrono, ça se fait à la pédale le Jour-J'', explique celui qui avait terminé quatrième de l'épreuve chronométrée en 2018, ce qui lui avait permis de prendre la deuxième place du classement général final. ''La priorité, c'était de gagner assez tôt, et c'est ce que j'ai fait. Ensuite ? "J'essaierai de marcher sur les Classiques comme le Het Nieuwsblad, puis sur Paris-Nice'', conclut-il.

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