Alexys Brunel : « C'est maintenant que ça commence »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Deux sur deux pour la Continental Groupama-FDJ. Au lendemain de la première course et de la première victoire de l'équipe (voir ici), Alexys Brunel a apporté un nouveau bouquet à sa formation. Le Nordiste s'est offert le Circuit de l'Essor (Elite Nationale) devant son coéquipier Kevin Geniets. Le lauréat du jour se confie auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Deux sur deux pour l'équipe Groupama-FDJ !
Alexys Brunel : C'est la deuxième victoire de l'équipe et la première pour moi. Je suis content de gagner aussi vite parce que l'an passé, j'ai mis un sacré bout de temps avant d'aller chercher la première victoire. Ça va être un poids en moins pour moi, et ça va me permettre d'essayer d'aller en chercher d'autres rapidement. C'était la première fois que je viens à l'Essor Basque. C'est sympa de venir pour la première fois ici et de gagner ma première course de la saison, surtout avec le maillot de l'équipe Groupama-FDJ.

Était-ce important pour toi d'ouvrir ton compteur très rapidement ?
Oui, forcément. C'est toujours important de gagner très tôt dans l'année. Après, que cela soit moi ou un autre, tant que c'est l'équipe qui gagne, c'est l'essentiel. Le plus important, c'est de faire briller les couleurs de Groupama-FDJ. Marc Madiot a fait le déplacement. Un responsable de Groupama était présent hier. C'était important pour nous de leur montrer ce que l'on pouvait faire.

« J'EN AI MIS UNE BELLE »

En tant que professionnel, que représente une victoire en Élite Nationale ?
J'étais amateur l'an dernier aussi, il ne faut pas l'oublier. Il y a un très beau niveau en Elite Nationale. Ce n'est pas parce que ce n'est pas une course professionnelle que le niveau est moins bon. C'est juste les façons de courir qui sont différentes. C'est la seule chose qui change. Ça roule vite chez les professionnels, mais ce n'est pas la même façon de rouler.

Comment s'est déroulé le final ?
Je voulais rester avec Kévin (Geniets) le plus plus longtemps possible pour pouvoir bénéficier de la force collective. Je voulais faire ce que l'on a réussi à faire (sourire). J'étais vraiment super bien dans le final. J'avais des meilleurs sensations qu'hier (samedi). J'ai dit à Kevin (Geniets) que je ne bougerais pas et que j'en mettrais une au bon moment. Je l'ai laissé attaquer. Comme le final n'était pas très dur, il fallait en mettre une très grosse pour réussir à partir. À un moment, les autres se sont regardés et j'ai flingué dans le dernier kilomètre. J'en ai mis une belle. Je me suis retourné, ils étaient loin et ça l'a fait.

« PRENDRE DES AUTOMATISMES »

Groupama-FDJ a de nouveau affiché sa force collective !
Quand on se fait plaisir, c'est le plus important sur le vélo. Quand le plaisir est là, quand on est tous ensemble, ça ne peut qu'aller. On est un groupe très soudé. La barrière de la langue ne joue pas. On a un bon collectif et c'est qu'il faut pour la suite. Il faut prendre des automatismes en vue du futur. Pour l'instant, on est à l'Essor Basque, mais il faudra réussir à faire cela également sur le Baby Giro et d'autres courses en Classe 2. C'est dès maintenant que ça commence.

C'est le départ parfait pour l'équipe !
On a tous des ambitions. On est presque tous néo-pros. Il ne faut pas s'arrêter au fait d'être passé professionnel. On aimerait tous aller en World Tour. Toute l'équipe a des ambitions. Hier (samedi), on devait absolument gagner notre première course et c'était très symbolique que ça soit Théo (Nonnez) qui ait gagné. J'ai tout fait pour qu'il gagne. Pour moi, c'était super important qu'il ait cette première victoire. C'est le plus jeune et ça me fait super plaisir que ça soit lui qui ait débloqué le compteur de l'équipe.

Ton statut de coureur professionnel te confère-t-il une autre dimension au sein du peloton ?
Je ne suis pas resté beaucoup dans le peloton ces deux premiers jours (rires). J'ai souvent été à l'avant. En tout cas, au départ, les autres nous regardent autrement avec notre maillot. Nous aussi, on respecte les autres. Le maillot nous apporte beaucoup de respect. Beaucoup de coureurs aimeraient le porter, et c'est ce qui fait que que l'on est très respecté.

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