Matthieu Legrand : « J'ai confirmé »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Matthieu Legrand (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys) termine à la deuxième place de la troisième et dernière manche de la Coupe de France à Flamanville (Manche). Le Francilien revient sur sa course auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Que représente cette deuxième place pour toi ?
Matthieu Legrand : Je suis super heureux. Tout se passe bien pour moi après un mois de novembre où je n'ai connu que des galères. En décembre, j'ai commencé sur une victoire et tout s'est enchaîné avec une sélection en Coupe du Monde Espoirs avec l’Equipe de France. J'ai confirmé ma super course aujourd'hui (dimanche) sur cette manche de Coupe de France.

Comment s'est déroulée ta course ?
J'étais bien. Je suis parti en deuxième ligne. Je voulais faire un gros départ, mais je n'ai pas réussi. Je me suis fait enfermer. J'ai viré dans le Top 10, quand même. Je voulais faire ma course et mettre mon train devant. Je suis remonté petit à petit. Ensuite, il y a eu des chutes donc je suis remonté rapidement. On s'est retrouvé à quatre pour la gagne. Antoine (Benoist) est parti très vite tout seul devant. Pour ma part, j'ai chuté et j'ai été légèrement décroché par le groupe. J'ai décidé de me mettre à mon train parce qu'une course comme ça, quand on cherche à rester dans les roues, on fait des fautes bêtement. J'ai rattrapé les mecs et je me suis mis en tête de groupe. Je ne me suis pas fier aux autres.

« ÇA M'AS MIS LES BOULES »

Tu as ensuite entamé un bras de fer avec Mickaël Crispin...
Sur la fin, j'ai vu que je revenais sur Mickaël (Crispin). Ça m'a bien motivé. Je me suis bien mis dans ma course. Je savais que j'avais trois tours pour revenir. À la cloche, j'ai décidé de tout donner et je me suis que soit ça passait, soit ça cassait. Je me suis mis à bloc et j'ai réussi. Je suis revenu sur lui au milieu du dernier tour. Je me suis fait peur parce que quand je suis revenu, j'ai tapé un piquet, et je n'avais plus de vitesses. J'étais bloqué avec un gros braquet. Heureusement, j'ai réussi à revenir sur lui dans la partie descendante, sur la route. Après, je l'ai passé et je l'ai ralenti dans la partie technique. J'ai changé de vélo au poste de dépannage. Il a repris deux secondes sur moi, ce qui est beaucoup, mais j'ai encore réussi à revenir sur lui et à le repasser. J'ai eu peur quand j'ai eu mon problème. Ça m'a mis les boules.

Et maintenant, l'objectif sera de briller sur le Championnat de France ?
Bien sûr ! Je crois que je n'ai jamais été aussi près de pouvoir remporter un titre. Antoine (Benoist) a encore prouvé aujourd'hui (dimanche) que c'était lui le plus fort, mais je sais que je peux le battre sur une course d'un jour. Il peut avoir une défaillance. Un Championnat, c'est toujours aléatoire. On peut avoir des problèmes techniques. Je vais vraiment travailler pour être le plus fort possible le jour du Championnat de France.

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