Le meilleur et le pire de... Charlotte Bravard

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d'entraînement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire souvenir de cette saison 2018. Aujourd’hui, rendez-vous avec Charlotte Bravard, qui a passé la première moitié de la saison vêtue du maillot bleu-blanc-rouge, qu’elle a remis en jeu sur les routes de Mantes-la-Jolie (Yvelines). La sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope revient sur les moments forts de sa saison.

LE PIRE…

« Suite à mon titre de Championne de France sur route l’an passé, j’avais fait de l’épreuve chronométrée de ces Championnats un objectif pour 2018. Ca m’a fait bizarre de me dire que j’allais remettre mon titre en jeu et c’est aussi la raison pour laquelle je voulais bien faire cette semaine-là sur le chrono. Car je savais qu’il y avait très peu de chance que j’arrive à remettre ça sur la course en ligne, et la priorité était de faire gagner une fille de l’équipe.

J’avais vraiment bien préparé ce chrono et dans ma tête, j’étais venu pour faire une place entre 5 et 8, dans cette discipline que j’aime beaucoup. Malheureusement, je n’ai pas du tout eu les bonnes sensations le Jour-J. C’est d’ailleurs très souvent le cas dans mes contre-la-montre. Je n’ai jamais de bonnes sensations en compétition alors qu’à l’entraînement, je fais de bons chronos. Dès la première difficulté, j’ai senti que je n’allais pas assez vite et au fur et à mesure de mon effort, j’ai un peu baissé les bras, en sachant que j’allais faire un mauvais temps. Finalement, j’ai fait le 12e temps (à 4’12” d’Audrey Cordon-Ragot, NDLR). J’étais vraiment déçue.

… ET LE MEILLEUR

On a vécu un très joli moment au mois de septembre lors du Grand Prix d’Isbergues, avec la victoire de Lauren Kitchen. Pour cette première édition de l’épreuve dans sa version féminine, ça nous tenait vraiment à coeur de faire quelque chose et c’était une vraie satisfaction de pouvoir gagner. C’était une belle récompense, en fin de saison, après avoir eu un groupe de combattantes tout au long de l’année.

Avant l’épreuve, nous n’avions pas forcément de stratégie précise. Sur une nouvelle course, ce n’est pas évident de savoir ce qu’il va se passer et de deviner le scénario. En réalité, c’était vraiment assez ouvert et tout le monde avait sa carte à jouer dans l’équipe. Ce qui était certain, c’est que nous voulions créer une course d’usure en tentant un maximum de choses. En plus, les conditions météos étaient difficiles et ça a encore plus compliqué les choses. Notre façon offensive de courir a payé et c’était un très joli moment ».

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