Maxime Eloy : « Je savais à quoi m'attendre »

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Maxime Eloy a rempli tous ses objectifs de l’année 2018. "J'ai commencé en 2e catégorie et j’ai gagné mes quatre courses pour monter en 1ère. J'ai également gagné une course en 1ère catégorie, la Nocturne de Charleville-Mézieres. J’ai ainsi atteint mes deux objectifs de l’année, apprécie le coureur de 19 ans. J’ai ensuite pu découvrir les manches de la Coupe de France DN1 et les courses Elites afin de me frotter au niveau pour l’année prochaine".

Le sociétaire du CC Villeneuve Saint-Germain garde ainsi un excellent souvenir du Grand Prix de Blangy où il a pris la 8e place. "C'est mon premier gros résultat sur une course de ce niveau. Il ne fallait pas louper le bon groupe qui est sorti d'entrée. Cela s’est joué au sprint et j’ai pu terminer dans le Top 10", analyse-t-il. L’ancien 6e du Championnat de France Juniors se définit comme un coureur passe-partout. "Je peux me débrouiller sur tous les terrains. C’est plutôt une bonne chose mais je ne peux pas gagner quand c’est trop dur ni lors d'un sprint massif. Quand j’ai une occasion sur des circuits usants, je ne dois pas me louper", estime-t-il auprès de DirectVelo.

« C'EST MON PÈRE AVANT TOUT »

Au sein du club de DN1, Maxime Eloy bénéficie de précieux conseils de son père et... directeur sportif, Christophe. "C'est vrai que c’est un peu particulier mais cela se passe super bien. Il n’y a pas de soucis entre les autres coureurs et moi. Grâce à mon père, je savais à quoi m’attendre en arrivant chez les Elites. Cela m’a permis de gagner du temps", affirme le 3e du Prix de Villers-Semeuse. Et d'ailleurs, comment appelle-t-il son père sur les courses ? "Papa ! C’est un secret pour personne. Il n’y a pas de monsieur, le DS ou autre. C’est mon père avant tout", rigole t-il.

L'année prochaine, Maxime Eloy espère s'illustrer sur les courses Elites après les avoir découvertes en 2018. "Maintenant, je souhaite obtenir de bons résultats sur ces courses ainsi que sur les manches de la Coupe de France. On reprendra au Circuit des Plages vendéennes, je pourrai commencer à me jauger dans ces premières courses", imagine l’élève en 2e année de licence d’administration économique et social à Reims. "J’ai la chance avec la fac d’avoir un faible volume horaire. Je laisse donc un vélo chez mes grands-parents et lorsque je n’ai pas cours, j’enfourche mon vélo pour partir m’entraîner. Mais pour le moment, je suis sur home-trainer car j’ai chuté dimanche dernier sur un cyclo-cross. Je me suis fracturé le 3e métacarpe. J’espère recommencer sur la route d’ici quelques jours et participer encore à quelques cyclo-cross pour préparer la future saison", conclut-il.

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