Voilà une excellente nouvelle pour Hadrien Degrandcourt. Après six mois d’attente, le sociétaire du SCO Dijon a pu reprendre la compétition, ces derniers jours, à l’occasion de cyclo-cross régionaux. Un énorme soulagement pour le coureur de 20 ans, qui craignait de ne jamais pouvoir disputer de nouvelles courses. “Avec ce problème physique (lire ici), j’avais tout envisagé. J’avais peur d’un scénario à la Tanguy Turgis… Je me suis demandé ce que j’allais faire si je devais arrêter le vélo”, admet-il auprès de DirectVelo. Le 29 octobre, le Bourguignon a finalement passé un un IRM, six mois après son premier test à l’effort. “C’était un nouveau gros check-up pour voir si j’étais apte à reprendre la compétition”. Car jusque-là, le garçon continuait de rouler à l’entraînement, mais sans jamais aller au bout de l’effort et de lui-même. “Je ne voulais pas prendre le moindre risque”.

L’examen s’avère concluant. Hadrien Degrandcourt est autorisé à reprendre la compétition, sans risque. “J’aurai un nouveau test dans six mois mais ce sera finalement pour contrôler l’évolution définitive de ma situation. Le problème tend à disparaître complètement”, se félicite le 4e du Prix du Saugeais (Toutes Catégories). Le 17 novembre dernier, il a donc pris la 4e place du cyclo-cross de Fontaine (Isère), après avoir déjà participé au cyclo-cross de Dijon. “Après six mois sans compétition, ça fait vraiment du bien !”.

« LE SENTIMENT QUE JE N’AVAIS PAS MON DESTIN ENTRE LES MAINS »

La semaine prochaine, le SCO Dijon se réunira une première fois pour un stage de présaison. L’occasion pour Hadrien Degrandcourt de marquer définitivement son retour parmi le groupe. “J’étais dans une situation particulière ces derniers mois. Je devais attendre, en ayant le sentiment que je n’avais pas mon destin entre les mains. C’était très frustrant et ça m’a affecté. Désormais, c’est un nouveau départ”.

Etudiant en DUT génie thermique et énergie, l’ancien 2e de l’Ain’ternational Valromey Tour et double 5e de la Classique des Alpes chez les Juniors a profité de cette période sans compétition pour se consacrer à ses études. “J’avais des partiels importants donc j’avais plus de temps pour réviser, au moins”, s’amuse-t-il. “J’ai aussi pu profiter d’un été vraiment tranquille, pour la première fois depuis longtemps…”. Mais après avoir pris le temps de peaufiner son bronzage et de collectionner les heures sur la console de jeu ces dernières semaines, Hadrien Degrandcourt a tout de même hâte de retrouver le froid, la pluie, le vent et la souffrance des premières courses de la saison en février. “Je vais vraiment profiter à fond de cette deuxième chance”.