Greg Van Avermaet pas sûr de passer les 28% de Gramart

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

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Souvent considéré comme l’un des outsiders sur les grands Championnats, Greg Van Avermaet peut-il rêver du sacre mondial dimanche, à Innsbruck (Autriche) ? Début septembre, le Champion Olympique a respectivement terminé 2e et 3e à Québec et Montréal. Mais la Côte de Gramart, ses 2800 mètres à 11,5% et sa pente maximale à 28% ne sont-ils pas insurmontables pour le Belge ? “Ce sera une course super difficile. On l’a reconnue vendredi dernier et je dois dire que c’est particulièrement exigeant. Je ne crois pas que le parcours soit vraiment en ma faveur. Je pense surtout à cette dernière bosse. Il y a des passages extrêmement difficiles dans la dernière partie, avec des pourcentages énormes. Ca va être très dur pour moi de faire un résultat ici”, répondait-il à DirectVelo en marge du contre-la-montre par équipes, où il a pris la médaille de bronze avec ses coéquipiers de la BMC Racing Team.

« NOUS AVONS UNE BELLE ÉQUIPE, COMPLÈTE »

Impossible pour autant de renoncer à toute ambition du côté du coureur de 33 ans. “Je ne veux pas arriver déjà battu sur la course. Je suis en bonne condition et je vais essayer de faire de mon mieux. On verra bien jusqu’où je peux suivre les meilleurs sur ce Mondial”. Si l’équipe de Belgique semble avoir plusieurs coureurs capables de dynamiter la course, difficile malgré tout de citer l’un des hommes de Kévin De Weert comme favori au maillot arc-en-ciel. “Nous avons des gars dans l’équipe qui marchent bien en ce moment. Benoot était bon sur les dernières courses, Wellens est en bonne condition, Theuns marchait bien sur les deux dernières semaines du Tour d’Espagne…”, rappelle Van Avermaet. “Je crois que nous avons une belle équipe, complète, même si il est évident que nous n’avons pas un coureur que l’on puisse considérer comme l’un des favoris au titre. Il n’y a pas d’Alaphilippe ou de Valverde chez nous, mais il faudra miser sur le collectif. Chacun aura sa chance”.

« PAS M'IMPOSER COMME LE LEADER »

Dans ces conditions, il semble fort probable que les Belges tentent d’anticiper la montée de Gramart. “Tous les coureurs de l’équipe pourront courir comme bon leur semble. Cela dépendra aussi beaucoup du scénario de la course. On peut mettre toutes les stratégies du Monde en place avant la course mais ce qui sera important, ce sont les sensations de chaque membre de l’équipe à l’instant T”, pose le lauréat de Paris-Roubaix 2017. “Peut-être que Willems sera le coureur protégé dans le final, mais il n’y a rien de sûr. Ce qui est certain en revanche, c’est que je ne veux pas m’imposer comme le leader de l’équipe de Belgique. Si je ne suis pas en mesure de jouer la gagne, je donnerai tout pour le reste du groupe”.  

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