VC Villefranche Beaujolais : « Un travail de longue haleine »
Crédit photo Zoé Soullard - www.directvelo.com
Assuré de terminer en tête du classement après l'avant-dernière manche, le VC Villefranche Beaujolais a remporté la Coupe de France DN2 2018 (voir classement). Avec une 7e place pour Tao Quéméré et une 11e pour Sten Van Gucht, les coureurs de Villefranche ont joué les premiers rôles sur le Mémorial d'Automne de Chasseneuil, ultime manche de la Coupe de France DN2. Voici la réaction du manager Anthony Barle.
DirectVelo : Comment abordiez-vous cette dernière manche ?
Anthony Barle : C'était sans pression pour nous, puisque l'on n'avait pas "besoin" de points. C'était déjà gagné avant de partir, mais on voulait faire les choses correctement. Je suis très fier de mes coureurs aujourd'hui, car l'idée était de faire une belle dernière manche, de ne pas se déconcentrer, et c'est ce qu'ils ont fait. Aujourd'hui, on monte en première division... Sébastien Hoareau, notre directeur sportif, a fait un super boulot avec l'équipe. Le staff a toujours été au top. Ça fait dix ans qu'on était en DN2, c'était un travail de longue haleine, et l'objectif est atteint.
« TROIS ANS QU'ON S'Y PREPARE »
Depuis quand pensiez-vous à la montée ?
Ça fait longtemps qu'on y pense. En 2013, on aurait pu monter, mais on n'avait pas le budget pour. Aujourd'hui, je savais qu'on était prêt. Cela fait trois ans que l'on se prépare mais on n'y arrivait pas, sportivement. Aujourd'hui, on est très content d'avoir franchi ce pas.
Cela fait un club de plus pour le comité Auvergne-Rhône-Alpes en DN1, ne crains-tu pas cette concurrence ?
Non. Aujourd'hui, on vit la concurrence tous les week-ends. Ce qui va changer, pour nous, c'est la Coupe de France. On essaiera aussi d'aller courir plus de Classe 2, mais on vit la concurrence au quotidien en Auvergne-Rhône-Alpes. On la connaît, et cela ne changera pas. On a encore la place pour un coureur, on a quelques pistes, mais on verra ce que ça donne.
« COURIR PLUS DE CLASSE 2 »
On a vu cette saison que vous n'aviez pas grand-chose à envier aux DN1...
On avait le niveau d'une DN1, je pense. Bastien Duculty a été très fort en milieu de saison, Sten Van Gucht a été fort toute l'année, Romain Guillot a su monter d'un cran... Mais je pense à tous les coureurs du groupe. On avait treize coureurs, et tous ont fait un super boulot. Ils ont tous bossé pour que l'on puisse finir le travail. Cette ambiance familiale, où les gars avaient envie de bosser les uns pour les autres, a permis d'en arriver là aujourd'hui. Maintenant, il faut se tourner vers la DN1.
Vous êtes déjà presque prêts pour la DN1...
La seule "révolution" à laquelle on peut assister, ce sera sur les manches de Coupe de France, car elles sont différentes. On avait la chance d'être pris au Rhône-Alpes-Isère Tour, où on avait gagné des étapes en 2012 et 2013, et fait de belles places... Maintenant, on aimerait faire encore plus de Classe 2 pour amener encore plus de qualité au programme de courses. Le club a donné une bonne image, et les organisateurs sont touchés par notre communication autant que par nos résultats sportifs. Je ne dis pas qu'on va faire des millions de Classe 2, car il faut être sélectionné et qu'il y a de belles équipes en face de nous, mais je pense que le programme va s’étoffer.
DirectVelo : Comment abordiez-vous cette dernière manche ?
Anthony Barle : C'était sans pression pour nous, puisque l'on n'avait pas "besoin" de points. C'était déjà gagné avant de partir, mais on voulait faire les choses correctement. Je suis très fier de mes coureurs aujourd'hui, car l'idée était de faire une belle dernière manche, de ne pas se déconcentrer, et c'est ce qu'ils ont fait. Aujourd'hui, on monte en première division... Sébastien Hoareau, notre directeur sportif, a fait un super boulot avec l'équipe. Le staff a toujours été au top. Ça fait dix ans qu'on était en DN2, c'était un travail de longue haleine, et l'objectif est atteint.
« TROIS ANS QU'ON S'Y PREPARE »
Depuis quand pensiez-vous à la montée ?
Ça fait longtemps qu'on y pense. En 2013, on aurait pu monter, mais on n'avait pas le budget pour. Aujourd'hui, je savais qu'on était prêt. Cela fait trois ans que l'on se prépare mais on n'y arrivait pas, sportivement. Aujourd'hui, on est très content d'avoir franchi ce pas.
Cela fait un club de plus pour le comité Auvergne-Rhône-Alpes en DN1, ne crains-tu pas cette concurrence ?
Non. Aujourd'hui, on vit la concurrence tous les week-ends. Ce qui va changer, pour nous, c'est la Coupe de France. On essaiera aussi d'aller courir plus de Classe 2, mais on vit la concurrence au quotidien en Auvergne-Rhône-Alpes. On la connaît, et cela ne changera pas. On a encore la place pour un coureur, on a quelques pistes, mais on verra ce que ça donne.
« COURIR PLUS DE CLASSE 2 »
On a vu cette saison que vous n'aviez pas grand-chose à envier aux DN1...
On avait le niveau d'une DN1, je pense. Bastien Duculty a été très fort en milieu de saison, Sten Van Gucht a été fort toute l'année, Romain Guillot a su monter d'un cran... Mais je pense à tous les coureurs du groupe. On avait treize coureurs, et tous ont fait un super boulot. Ils ont tous bossé pour que l'on puisse finir le travail. Cette ambiance familiale, où les gars avaient envie de bosser les uns pour les autres, a permis d'en arriver là aujourd'hui. Maintenant, il faut se tourner vers la DN1.
Vous êtes déjà presque prêts pour la DN1...
La seule "révolution" à laquelle on peut assister, ce sera sur les manches de Coupe de France, car elles sont différentes. On avait la chance d'être pris au Rhône-Alpes-Isère Tour, où on avait gagné des étapes en 2012 et 2013, et fait de belles places... Maintenant, on aimerait faire encore plus de Classe 2 pour amener encore plus de qualité au programme de courses. Le club a donné une bonne image, et les organisateurs sont touchés par notre communication autant que par nos résultats sportifs. Je ne dis pas qu'on va faire des millions de Classe 2, car il faut être sélectionné et qu'il y a de belles équipes en face de nous, mais je pense que le programme va s’étoffer.