Clément Orceau : « Faire pencher la balance »
Crédit photo Cédric Congourdeau - www.directvelo.com
Au terme des 173 kilomètres de Paris-Chalette-Vierzon (Elite Nationale), c'est finalement au sprint que Clément Orceau s'est adjugé la victoire devant Florent Pereira (Team Pro Immo-Nicolas Roux) et Maximilien Picoux (VC Rouen 76). Le sprinteur du Vendée U s'offre ainsi son septième bouquet de la saison, le cinquième sur une course de ce niveau. De quoi lui offrir un contrat chez les professionnels en 2019 ? Le Vendéen fait le point avec DirectVelo.
DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Clément Orceau : Je pense que cette victoire est un vrai plus. Je suis en discussion avec plusieurs équipes, et cela pourrait faire pencher la balance. Cela fait ma deuxième victoire en deux week-end, donc ça devrait jouer en ma faveur.
Comment l'équipe a-t-elle géré cette course ?
On a eu Enzo (Bernard) pendant une grosse partie de la course, puis Mathieu (Burgaudeau) sur la fin de course. Je ne me sentais pas spécialement bien sur les trente derniers kilomètres, donc j'avais dit aux gars de ne pas trop compter sur un sprint massif. Finalement, ils ont voulu tenter tout de même, et on a mis les choses en place comme on sait le faire.
« ON A ATTENDU LE DERNIER MOMENT »
T'attendais-tu à un sprint massif ?
Le vent de face a joué un rôle déterminant aujourd'hui pour le sprint. Si l'échappée avec un de nos gars allait au bout, c'était tant mieux pour eux, mais je n'avais pas de pression particulière dans le peloton. On a vraiment attendu le dernier moment pour miser sur le sprint, et je n'ai pas eu le temps de sentir le poids de la course.
Quand as-tu compris que tu avais ta chance ?
Jusqu'au pied de la dernière bosse, c'était compliqué, j'avais mal aux jambes. Mais je me disais que c'était pour tout le monde pareil. Finalement, j'ai attendu le dernier moment pour lancer mon sprint et ça l'a fait.
Ressentais-tu une pression particulière ?
J'étais assez zen, car je savais que les gars étaient costauds et pouvaient l'emporter si je me loupais. Je n'avais pas la pression que j'ai d'habitude. Après, c'est vrai que c'était une belle petite bosse à l'arrivée, donc il ne fallait pas lancer trop tôt. Il a fallu être patient et lancer au bon moment. J'étais déjà venu l'an dernier, mais de là à gagner...
« UNE SUPER DYNAMIQUE »
L'équipe semble en forme sur cette fin de saison...
On a eu un coup de mou en juillet avec l'équipe, mais on finit vraiment bien la saison. On gagne tous les week-ends depuis un mois et demi, donc c'est une super dynamique. Le groupe est rès fort, mentalement, sur cette fin de saison.
À quoi vont ressembler tes prochaines semaines ?
Maintenant, je vais finir la saison avec Direct Energie, en allant sur Paris-Bourges. Mais c'était ma dernière course avec Vendée U de la saison, et peut-être la dernière tout court... Je ne sais pas encore. C'est très bon de finir sur ce genre de résultat.
DirectVelo : Que représente cette victoire pour toi ?
Clément Orceau : Je pense que cette victoire est un vrai plus. Je suis en discussion avec plusieurs équipes, et cela pourrait faire pencher la balance. Cela fait ma deuxième victoire en deux week-end, donc ça devrait jouer en ma faveur.
Comment l'équipe a-t-elle géré cette course ?
On a eu Enzo (Bernard) pendant une grosse partie de la course, puis Mathieu (Burgaudeau) sur la fin de course. Je ne me sentais pas spécialement bien sur les trente derniers kilomètres, donc j'avais dit aux gars de ne pas trop compter sur un sprint massif. Finalement, ils ont voulu tenter tout de même, et on a mis les choses en place comme on sait le faire.
« ON A ATTENDU LE DERNIER MOMENT »
T'attendais-tu à un sprint massif ?
Le vent de face a joué un rôle déterminant aujourd'hui pour le sprint. Si l'échappée avec un de nos gars allait au bout, c'était tant mieux pour eux, mais je n'avais pas de pression particulière dans le peloton. On a vraiment attendu le dernier moment pour miser sur le sprint, et je n'ai pas eu le temps de sentir le poids de la course.
Quand as-tu compris que tu avais ta chance ?
Jusqu'au pied de la dernière bosse, c'était compliqué, j'avais mal aux jambes. Mais je me disais que c'était pour tout le monde pareil. Finalement, j'ai attendu le dernier moment pour lancer mon sprint et ça l'a fait.
Ressentais-tu une pression particulière ?
J'étais assez zen, car je savais que les gars étaient costauds et pouvaient l'emporter si je me loupais. Je n'avais pas la pression que j'ai d'habitude. Après, c'est vrai que c'était une belle petite bosse à l'arrivée, donc il ne fallait pas lancer trop tôt. Il a fallu être patient et lancer au bon moment. J'étais déjà venu l'an dernier, mais de là à gagner...
« UNE SUPER DYNAMIQUE »
L'équipe semble en forme sur cette fin de saison...
On a eu un coup de mou en juillet avec l'équipe, mais on finit vraiment bien la saison. On gagne tous les week-ends depuis un mois et demi, donc c'est une super dynamique. Le groupe est rès fort, mentalement, sur cette fin de saison.
À quoi vont ressembler tes prochaines semaines ?
Maintenant, je vais finir la saison avec Direct Energie, en allant sur Paris-Bourges. Mais c'était ma dernière course avec Vendée U de la saison, et peut-être la dernière tout court... Je ne sais pas encore. C'est très bon de finir sur ce genre de résultat.
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